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Armarius
Armarius
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MessageSujet: Description : Soulans, la capitale. Description : Soulans, la capitale. Icon_minitimeLun 7 Jan - 2:22
Description : Soulans, la capitale. Jgfj

Soulans est la capitale du duché de Cahogne, construite sur la rive droite de la Bréa.
D'abord colonie impériale appelée Solantium fondée sur les ruines d'une cité Mordwyms rasée par les légions de l'Ancien Empire, elle devient ensuite une ville importante du Royaume Cahon après les invasions Manns. Au XIIème siècle, elle est assiégée par les vikings dans un épisode resté célèbre de l'histoire de Cahogne où le duc Guillaume II trouvera la mort en défendant la ville. Son fils Guillaume III Nerra évitera a la ville la mise à sac en achetant le départ des pilleurs. En 1169, la duchesse Clothilde l'Emperesse rachète les droits sur la ville et sa région pour en faire la capitale officielle du duché de Cahogne. Son économie connaît alors un essor sans précédent dynamisée par la présence de la cour ducale, de la curie de l'évêque et des étudiants de l'Académie, pour devenir l'un des villes les plus importantes de l'Empire, l'une des rares à concentrer des fonctions politiques, économiques, culturelles et religieuses.
Depuis 1169, Soulans a vu sa population doubler pour devenir la cité la plus peuplée du pays avec ses 21 000 habitants. C'est une ville cosmopolite, accueillant une forte communauté étrangère : marchands Valentins, immigrés Dremmens et Norges, chevaliers et pèlerins venus de tous l'Empire, mais surtout des Derzis, qui représentent un dixième de la population. Située à la jonction du Pays-Plat et des Landes, la ville en retire les deux influences culturelle et devient un laboratoire de l'art et de la mode, un modèle architectural et décoratif qui se diffuse dans toute la Cahogne et même au delà.

La ville
La ville est divisées en quatre quartiers : la vieille-ville, le Sanctuaire, la Commanderie et la Grenouillère, en plus d'être entourée par plusieurs faubourgs.

Le quartier de la vieille ville
Description : Soulans, la capitale. Yut1

Zone d'habitat des premiers colons impériaux suite à la conquête sur les Mördwyms, de la période antique il ne reste quasiment plus rien, détruit après la chute de l'Ancien Empire par le manque d'entretien et les destructions des habitants qui démontèrent les monuments pour en récupérer les pierres.
La vieille ville est toujours aujourd'hui le centre de la cité et le siège du pouvoir avec la présence de l'évêque, de la prévôté et de nombreux hauts lignages nobles qui y possèdent des hôtels privés. Le paysage de ce quartier est entièrement façonné par ces familles qui se sont accaparés l'espace public pour le privatiser, constituant des micro-quartiers qui confisquent des morceaux de voiries à des fins personnelles pour créer des îlots retranchés qui entraînent des anomalies dans la trame urbaine.
La mobilité y est très compliquée : lorsque la voie n'a pas été privatisée par un noble, le chemin est souvent encombré par des ateliers et des boutiques qui débordent sur la rue, ou bien gêné par l'animation de quelques troubadours clamant leurs poèmes accompagnés de musiciens et d'acrobates ambulants. Les ruelles boueuses sont remplies d'immondices, de mendiants et de cochons qui vivent en liberté parmi les Hommes. Les différentes catégories sociales s'y mélangent, les manoirs de la noblesse contrastent avec les vieilles maisons branlantes de bois et de torchis du menu peuple. Entre les maisons, ceints par des murs de pierres, poussent parfois des vergers, des potagers et de petits jardins entretenus par les citadins pour subvenir à leur besoin. Ces espaces verts offrent des moments de répits dans l'enfer grouillant de la ville.

Description : Soulans, la capitale. J905


Le quartier du Sanctuaire
Second foyer de population historique développé autour du Sanctuaire, une terre sacrée comprenant plusieurs édifices religieux, ce quartier a été dynamisé par l'arrivée massive d'étudiants après la fondation de l'Académie de Soulans par le duc Lothaire.
Il est devenu le centre culturel de la ville, les étudiants ayant entraîné dans leur sillon de nombreux libraires et enlumineurs qui à leur tour ont attiré des artistes, peintres et sculpteurs, dont le plus célèbre d'entre eux Edgar Monart, peintre de la cour, qui y a son atelier. La concentration d'artistes, de professeurs et d'étudiants a engendrer dans ce quartier une effervescence créative et permit le développement de la pensée et de l'art cahon. Mais la présence de cette population jeune et turbulente a fait du Sanctuaire un quartier agité dont le calme est souvent troublé par les rixes entre bandes rivales qui obligent la garde de la prévôté à intervenir.
Le Sanctuaire étant aussi un des hauts lieux de pèlerinage de l'Empire on y trouve de nombreuses auberges accueillant les pèlerins, ainsi que plusieurs boutiques vendant des bibelots religieux qui exploitent la pieuse crédulité des fidèles.

Description : Soulans, la capitale. Ekis
Au centre du quartier à qui il donne son nom, circonscrit par de hautes murailles, prend place le Sanctuaire, un vaste complexe religieux dans lequel se trouvent de nombreuses chapelles et basiliques.
On y trouve le Paracleum, un immense temple dédié au culte du Paraclée vieux de presque 1000 ans. Après l'achat de Soulans par la duchesse Clotilde, les ducs ont embelli le Sanctuaire, construisant de nouvelles basiliques, notamment le Sainte Chapelle et la nécropole des ducs qui accueille les restes des anciens ducs dont les reliques de Saint Hugues le Martyr.
Le Sanctuaire est devenue une véritable ville dans la ville. Son entrée est gardée en permanence par les paladins de l'ordre des Portes-Croix, les seuls à être autorisé à y posséder des armes.
A l'intérieur de l'enceinte, on ressent un bien être spirituel : il y règne une atmosphère paisible et reposante, presque mystique, l'aura des grands édifices blancs couverts de lierre et les chemins cernés de statues sillonnant entre les jardins et les tombes créent un climat de sérénité, soutenu par un grands silence qui ferait croire que l'on se trouve loin du tumulte de la ville. Là et là, des hommes en bures, des moines les mains jointes fixant le sol, des pèlerins au contraire la tête bien haute, émerveillés par ce qu'ils voient, mais aussi des marchands venus négocier sans crainte en profitant du caractère sacré du lieu qui proscrit tout acte de violence. Puis passe un grand dignitaire de l'Eglise entouré de son escorte de chevaliers réguliers.
Les jours de procession, le calme laisse place à la ferveur religieuse, la foule crie son amour pour Dieu et pleure devant les reliques sacrées sorties à cette occasion. Ce sont les seules fois où la tranquillité du Sanctuaire est brisée.
La nuit tombée, les pèlerins sont mis dehors et les portes du Sanctuaire sont fermées par les chevaliers Porte-Croix.

Le quartier de la Grenouillère
Description : Soulans, la capitale. Pxhc

Construit sur un ancien marais asséché autrefois habité par de nombreuses grenouilles, la Grenouillère est le quartier mal famé de Soulans.
Jusqu'à l'édification de la muraille de Lothaire, la Grenouillère était un faubourg où étaient relégués les plus pauvres. Ceux qui ne pouvaient s'acheter ou louer de maison à l'intérieur de la ville était obligé de construire leur propre demeure avec des moyens de fortune. Cette origine donne au quartier un aspect labyrinthique construit empiriquement sans aucune cohérence : la trame urbaine forme un réseau de venelles étroites et sinueuses ondulant entre des maisons construites sans aucun plan ni autorisation. Biscornues, penchées d'un côté ou de l'autre, elles donnent l'impression de vouloir s'effondrer sur la rue ; si certaines sont de véritables ruines squattées par les vagabonds, d'autres bien mieux tenues sont les résidences des chefs de bande. Bien que les pouvoirs publiques aient tenté à plusieurs reprises d'y améliorer l'hygiène, il y règne une importante population de mouches et de rats logeant sur et sous les monticules d'immondices à l'odeur infâme.
C'est un quartier agité, habité par une population bruyante et remuante. Les ouvriers, les marins et les soldats aiment venir dans les nombreuses tavernes et bordels qui animent le quartier jour et nuit pour s'y détendre en buvant jusqu'à plus soif tout en jouant aux dès ou en pariant sur les combats de coqs. C'est le lieu privilégié pour obtenir des informations sur les derniers ragots ou pour le recrutement des mercenaires.
Depuis longtemps maintenant, la garde de la prévôté n'y entre plus, préférant laisser le maintient de l'ordre à la pègre locale. La Grenouillère est en effet dirigée par trois caïds qui se disputent l'influence sur le quartier. Ils y exploitent la misère, notamment celle des plus jeunes qui se regroupent en bandes pour commettre de petits délits à la solde des vrais truands. La rivalité de la pègre pour le contrôle du quartier et de ses trafics l'a rendu dangereux. Mieux vont ne pas s'y promener seul lorsque le soleil s'est couché.

Quartier de forte densité où les miséreux s'entassent, l'été la Grenouillère se vide pour les récoltes quand ses habitants partent chercher du travail dans les campagnes. Mais certaines années de mauvaises récoltes, les paysans mourants de faim viennent grossir les rangs. Ils forment alors une masse turbulente et colérique, prête à s'embraser à la moindre contradiction. Les bourgeois les plus malins sont capables d'embrigader cette foule de malheureux pour s'en servir comme armée afin d'imposer leur revendication au pouvoir. C'est ce qui se passa lors de la grande révolte de Soulans de 1295, qui a vu la Grenouillère se faire réprimer dans le sang par l'armée ducale.

Le quartier de la Commanderie
Le quartier de la Commanderie était autrefois comme la Grenouillère un faubourg construit au delà des murailles de la vieille-ville. Il doit son nom à la présence des chevaliers Porte-Croix qui y possèdent une commanderie.
Aujourd'hui, c'est le cœur économique de Soulans, le quartier des affaires avec ses banques et ses entrepôts, mais surtout son port fluviale qui acheminent les marchandises remontant la Bréa. Afin d'y favoriser les échanges, le duc Hugues II y installa les Halles marchandes, le grand marché de Soulans.
La Commanderie est un quartier rendu plaisant par l'évergétisme des grands bourgeois qui y ont investi leur fortune pour embellir les rues : les sols sont tous pavés, chaque carrefour dispose de sa fontaine, et de luxueux manoirs rivalisent avec ceux de la noblesse. Surtout, le désordre n'étant pas propice aux affaires, de nombreux bourgeois disposent de milices privées assurant la sécurité du quartier, notamment autour des entrepôts renfermant leurs précieuses marchandises.

Les faubourgs
Description : Soulans, la capitale. 34tw

Soulans est entourée de plusieurs faubourgs dont les principaux sont le faubourg de Morangis au Nord qui accueille principalement les activités jugées impures et reléguées en dehors des murailles comme les métiers de boucherie ou de teinturerie, et à l'Ouest, de l'autre côté du port fluviale, le faubourg de la Chaîne, qui doit son nom à la grosse chaîne barrant le fleuve.
Récemment, les faubourgs du Sud ont été dynamisés par l'arrivée en masse de Derzis expropriés, lorsque le duc Hugues II leur interdit la traversée du fleuve, les obligeant à habiter sur la rive gauche de la ville. Cette décision provoqua un essor des faubourgs grâce avec la réinstallation des banques et des bureaux de changes tenus par les Derzis sédentarisés. En 1280, Hugues III ordonna la construction d'une palissades pour entourer les faubourgs et contrôler la communauté Derzi, créant une enclave surnommée par les citadins la "Derzerie".
Peu à peu, la Derzerie serait devenue une zone de non droit dominée par la minorité infidèle. Obtenant le droit de s'administrer eux mêmes, un riche patriciat Derzi émergea et se constitua une importante clientèle sur la masse des plus pauvres.

Culture et loisir
L'Académie
L'Académie est le nom portée par la corporation des professeurs et des étudiants de Soulans.
On y enseigne la théologie, la médecine, les sciences naturelles et humaines, le droit et les arts. Fondée par le duc Lothaire en 1200 avec des privilèges fiscaux et judiciaires, l'Académie est reconnue par une bulle de l'Archevêque Cléon V quatre ans plus tard et obtient un privilège d'exemption qui la met en dehors de la juridiction de l'évêque de Soulans ainsi que la reconnaissance du statut de clerc pour ses étudiants.

L'Académie de Soulans est aujourd'hui l'une des universités les plus réputées de l'Empire, égalant en prestige celle de Roxemberg et de Calà. Elle a beaucoup aidé à la diffusion d'une nouvelle culture cahonne, très influencée par les écoles valentines. L'Académie et ses grands professeurs attirent un grand nombre d'étudiants qui à leur tour entraînent la venue de marchands spécialisés, comme les libraires et les relieurs, et a permit l'ouverture de nombreuses tavernes et auberges.  

Pour loger ses 2 000 étudiants, la ville s'est dotée de plusieurs collèges, des lieux de résidences et d'enseignement. Il existe deux types de collèges : les collèges réguliers, pour les moines ; et les collèges séculiers, ouverts aux autres étudiants. Le collège des arts est le plus grand, accueillant des étudiants âgés de 12 à 20 ans et dispensant la base des connaissances universitaires. Le collège de médecine est situé juste en face de l'Hôtel Dieu où les étudiants peuvent apprendre sur des modèles vivants. Le collège des Landes est un établissement fondé et financé par le duc. Il accueille des étudiants provenant des Landes, destinés à servir à la cour du duc après la fin de leur étude, mais rapidement, le collège devint tellement réputé pour son enseignement qu'il commença à accueillir des étudiants non originaires des Landes. Le collège des Chandeliers est le plus connu de Soulans. C'est le collège de théologie le plus réputé de l'Empire, où viennent des étudiants et des enseignants de tous les horizons.

La procession de saint Hugues
La procession de saint Hugues est l'une des plus grande fête de Soulans. Elle a lieu tous les ans, le 25 Sénobre (Août), jour qu'on appelle la "sainte journée" et qui marque l'anniversaire de la mort du saint.
Ce rituel, métaphore du pèlerinage vers Dieu, donne lieu à une grande parade où les fidèles, s'accrochant des croix de tissu sur leur vêtement pour rappeler l'habit du croisé saint Hugues, défilent en chantant et en priant. En tête du cortège, derrière la statue et les reliques de saint Hugues, le duc de Cahogne est suivit par l'évêque de Soulans et ses chanoines, devant la grande noblesse et le haut clergé accompagné du petit peuple qui ferme la marche.
Le cortège suit le même parcours tous les ans : sortant du Sanctuaire, il défile le long de la grand rue avant de rejoindre la cathédrale pour la messe en l'honneur de saint Hugues donnée devant ses reliques. Une fois la cérémonie terminée, le cortège prend le chemin inverse.
La procession de saint Hugues est devenue un rituel civique tout autant que religieux, en rassemblant l'ensemble de la communauté urbaine qui défile en ordre hiérarchisé.

Administration
L'administration de la ville est un jeu complexe, Soulans formant un état dans l'état. Lieu de résidence du duc, ce dernier n'a pourtant que peu de contrôle sur sa capitale et n'a de pouvoir concret que sur son palais.

Le contrôle de la ville est divisé entre plusieurs influences : l'évêque et ses chanoines, la prévôté et les bourgeois, la grande noblesse et les chevaliers citadins, et pour finir la pègre locale. Si certaines rues sont administrées par l'Eglise, d'autres forment des seigneuries urbaines données en fiefs à la noblesse, alors que des quartiers entiers sont aux mains des marchands et riches bourgeois. Les conflits de juridictions ne sont pas rares et entraînent souvent des tensions entre les pouvoirs publiques, le clergé, la noblesse urbaine et la loge des marchands.
La Grenouillère et la Derzerie sont des cas à part où les pouvoirs publiques ont perdu toute autorité.

Depuis la révolte de Soulans, le duc Hugues III a accordé une charte de franchise aux bourgeois, qui se réunissent librement en assemblée pour élire le prévôt et l'assister. Celui-ci est à la tête d'un véritable gouvernement indépendant, entouré d'une armée d'assistants : des juristes, des notaires, des messagers, des sergents et toute une chancellerie. Sa mission est le maintien de l'ordre et l'approvisionnement en grains et en eau de la ville. L'actuel prévôt de Soulans est Jacques Delphin.
Les gardes communaux sous les ordres directs du prévôt sont reconnaissables par leurs habits bleus portant le blason de la ville. Ils sont équipés d'un chapel de fer et d'un haubert, armés d'une épée, d'une dague et d'une arbalète. Les gardes font un travail de police, ils maintiennent l'ordre, surveillent, protègent et enquêtent, en plus de lutter contre les incendies.
La garde du prévôt n'est pas la seule force armée dans la ville. Patrouillent aussi dans les rues les chevaliers de l'ordre des Portes-Croix chargés de protéger les zones sous l'influence de l'Eglise, ainsi que la garde rapprochée des grands seigneurs et les milices privées des riches bourgeois. A cela on peut rajouter dans une certaine mesure les bandes de scélérats de la Grenouillère.

Description : Soulans, la capitale.
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