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Frère Anselme né en 1270.
Originaire de la Marche-Franche né de parents inconnus, ses frères et sœurs meurent de la fièvre aphteuse en le laissant seul survivant. Recueilli par des moines, il grandit à leurs côtés et prononce ses vœux à l'adolescence.
Missionnaire en Transgarde, il apprend la langue locale pour mieux convertir les barbares. C'est ce qui le sauva lorsqu'il fût capturé par des membres de la Strelka qui lui laissèrent la vie sauve lorsqu'ils s’aperçurent qu'Anselme parlait leur langue.
Emmené de force par ses ravisseurs, il les servit comme domestique, fasciné par ces hommes, leurs mœurs et leurs coutumes. Sa fascination pour les Dremmens ira jusqu'à le tirailler dans sa foi, Anselme se questionnant sur la valeur du Dogme triaphysite et l'intérêt des prédications chez les barbares. Échappé après 3 ans de captivité, il rentre en Cahogne et rejoint son monastère. Très vite, il devient un rebut, écarté par ses frères pour ses propos en faveur des barbares Dremmens.
Prix de base : 1 700 livres
Mervellier né en 1257.
Originaire du Landéron, Jérôme Mervellier fût un brillant élève de l'université de Roxemberg avant de devenir diplomate à la cour d'un grand seigneur de la région. Il était considéré comme l'un des meilleurs, mais suite à une maladresse lors d'une ambassade il fût accusé de trahison. Ses ennemis, jaloux de ses talents, se jetèrent sur l'occasion pour le faire condamner. Prétextant ses origines, on le suspecta d'espionnage pour le compte du duc de Cahogne, et après un procès lamentable mené par un juge corrompu, il fut déclaré coupable et condamné à la pendaison. En souvenir de ses services rendus, son seigneur commua sa peine en prison à perpétuité.
Possédant un grand charisme et maîtrisant à la perfection la rhétorique, Mervellier est un brillant orateur capable de retourner ses opposants par ses arguments subtiles et précis. Il est toujours aimable mais il sait aussi durcir le ton quand il le faut.
Contre le paiement d'une rançon, son ancien maître ne serait pas contre de le libérer.
Prix de base : 1 600 livres
Guillaume d'Ockville né en 1249.
Guillaume d'Ockville est un moine prédicant, ancien conseiller de l'Empereur Cornélio-Duarte qui fût inquisiteur en Valentine à la cour du duc de Pavène Thomas le Superbe.
En recherche permanent de la vérité, il était connu pour sa bienveillance et son écoute approfondie des hérétiques suspects. Jugé trop mou, sans manque de sévérité lui valut de nombreuses critiques de la part de ses collègues beaucoup plus virulents dont Guillaume dénonçait régulièrement les accusations mensongères pour faire condamner des hérétiques au bûcher. On le suspecta de vouloir défendre les hérétiques pour en être un lui même.
A la mort du duc Thomas, et en froid avec son successeur Laurent de Pavène, il quitta sa fonction pour entrer à la cour impériale. Il est resté célèbre pour avoir mener l'enquête sur une affaire de meurtres à la cour qui lui permit de faire condamner un abbé.
Guillaume est un homme perspicace et intelligent, talent qu'il doit à sa longue expérience dans l'inquisition. Bien que pieux, il n'hésite jamais à remettre en question les préceptes de l'Eglise s'il les juge injustes.
Prix de base : 1 600 livres
Ealhmund de Wisimanie né en 1260.
Ealhmund, parfois appelé Edmond, est un prince de sang de Wisimanie, fils du roi Sigeric et frère du roi Eadric. Sensé recevoir le duché de Bowen en apanage, l'héritage lui a été contesté par son frère, ce dernier préférant l'offrir à sa belle-mère qui avait des prétentions sur ce titre pour s'allier sa puissante belle famille. Se retrouvant lésé, Ealhmund a entreprit toute les démarches auprès des institutions du royaume pour faire reconnaître ses droits, mais ses protestations ne l'ont conduit qu'à l'exil. Banni de son pays, il partit vers l'Est, parcourut divers cours de l'Ostromanie avant de se retrouver en Cahogne où il s'installa dans l'attente de retrouver ses biens spoliés.
Ealhmund est un homme bon et pieux bien qu'il rumine toujours sa vengeance et espère un jour faire payer son frère. Ayant reçu l'éducation d'un prince de son rang, c'est un excellent chevalier et un bon commandant. De la Wisimanie il en garde toujours l'accent et bien qu'il parle correctement le landique, il a parfois du mal à se faire comprendre.
Prix de base : 1 940 livres
Jacques d'Alberte né en 1256.
Ancien membre de l'ordre des Porte-Croix, d'Alberte a été banni à la suite d'une histoire d'amour avec une nonne. Excommunié et abandonné par ses frères, il devint chevalier errant à la recherche de sa rédemption.
Même si le temps a pas mal érodé sa force d’antan, il reste un combattant remarquable.
S'il ne parle pas beaucoup et qu'il paraît souvent bougon, d'Alberte est un homme fidèle et loyal. Très pieux, il a en horreur les hérétiques et les infidèles pour qui il n'a aucune clémence.
Prix de base : 1 640 livres
Azeem Ibn Mourad né en 1265.
Azeem est un Sanlar originaire du Ponant. Emprisonné par un émir, il se retrouva enfermé dans la même cellule qu'un chevalier cahon avec qui il se lia d'amitié. Ils parvinrent ensemble à s'échapper et désireux de quitter le pays tout en se sentant redevable d'une dette, Azeem suivit son nouvel ami jusqu'en Cahogne. Celui-ci mort, Azeem se retrouva esseulé dans un pays qu'il connaît à peine.
Homme bon et tolérant, c'est quelqu'un de très loyal et de très pieux. Beaucoup s'en méfient car Azeem est resté fidèle à la jaddadislah. On ignore son passé et ce qui lui a valut d'être emprisonné en outremer.
Prix de base : 1 700 livres
La Guigne né en 1264.
Lucien Peyrollier est un jeune bourgeois de Soulans qui très jeune a hérité de son père les manufactures qui ont fait la fortune de sa famille. Malheureusement, il a rapidement ruiné l'entreprise familiale à cause de ses addictions aux jeux d'argent qui l'ont grandement endetté. C'est sa légendaire malchance aux jeux qui lui valut le surnom de la "Guigne".
Obligé de tout vendre pour rembourser ses dettes, la perte de son patrimoine ne l'empêcha pas de s'enfoncer toujours plus dans sa dépendance. Aujourd'hui il n'a plus rien et doit beaucoup d'argent à la pègre local à qui il a beaucoup emprunté.
La Guigne est un homme peureux, hyperactif et très maladroit. Très stressé, vivant constamment dans l'angoisse et la paranoïa, on a l'impression qu'il est toujours sous substance. Sans ses addictions qui ont entraîné ses problèmes financiers la Guigne serait parmi les entrepreneurs de Cahogne les plus fortunés tant il a de talent pour les affaires.
Prix : 1 840 livres
Mamoud né en 1268.
Originaire des pays du Sadàn situés dans l'extrême Sud du monde, Mamoud est un esclave eunuque rapporté en Cahogne par un riche marchand Valentin. A l'origine il était destiné au travail domestique, mais lorsque son maître découvrit ses talents pour les chiffres il chargea Mamoud de ses comptes. L'esclave est en effet un véritable génie du calcul, mathématicien autodidacte qui apprit en observant ses maîtres. Malheureusement, Mamoud est aussi trop insolent et rebelle, aimant la provocation et ce malgré les punitions à répétition.
Son maître a donc décidé de le mettre en vente. Compte tenu des talents de son esclave, il en demandera beaucoup d'argent.
Prix : 2 000 livres
La Puce né en 1276.
Né dans une famille de la petite noblesse du Valais, Nicolas Farry est atteint de nanisme, lui valant le surnom de "la Puce" pour sa petite taille ne dépassant pas le mètre.
Très cultivé et doué pour les arts et les langues, dont il en maîtrise plusieurs, à la mort de son père sa mère est contrainte de le vendre à la duchesse de Haute-Julienne afin de rembourser les dettes de la famille. La Puce arrive alors dans la "collection" de nains de la duchesse, mais s'attire rapidement l'inimitié de ses homologues tous jaloux de sa culture et de la relation privilégiée qu'il entretient avec la duchesse. Sa grande intelligence lui permet de déjouer un complot contre sa personne et de faire condamner ses ennemis, mais cela ne fit qu'exacerber la haine contre lui. Craignant désormais pour sa vie, il aimerait rejoindre une autre cour.
La Puce est un homme malin qui su jouer de son handicape pour réussir. Rusé et perspicace, c'est un beau parleur que sa condition n'a pas empêché de séduire les plus belles femmes.
Prix : 1 600 livres
Le chevalier d'Ibis née en 1270.
Celui qu'on surnomme le chevalier d'Ibis serait un homme ayant goût pour le travestissement, mais le mystère l'entourant fait beaucoup spéculer sur son véritable sexe.
Il serait d'origine Valentine, issu d'un hérésiarque condamné par l'Eglise qui fut obligé de fuir en Cahogne. Séduisant jeune homme, éloquent et brillant épéiste, à plusieurs reprises il travailla pour le bureau secret du duc, approché par Cécil de Saint-Saëns pour effectuer des missions diplomatiques officieuses qui se révélèrent plus efficaces que les ambassades officielles. C'est à cette époque qu'il reçoit le nom d'ibis, les espions ducaux ayant l'habitude de prendre des noms d'oiseaux pour dissimuler leur identité, et qu'il fût fait chevalier en remerciement de ses services.
Afin d'infiltrer les cours ennemis, il prit l'habitude de se déguiser en femme, ce que lui permit son apparence androgyne, sa faible carrure et son manque de barbe. Par la suite, il prit goût pour cet accoutrement et resta ainsi déguiser même en dehors de ses missions, prétendant même qu'il avait toujours été femme. Dès lors il prit l'habitude de se faire appeler dame d'Ibis.
Son comportement scandaleux lui valut d'entrer en disgrâce, notamment lorsqu'il provoqua un chevalier en duel et qu'il gagna en étant habillé en femme. Désormais indésirable et ignoré, il se retrouva sans ressource.
Personnage mystérieux et terriblement rusé, si la dame d'Ibis est une véritable femme alors elle est lesbienne, car on ne lui connaît aucune aventure avec des hommes et son goût pour les femmes n'est pas un secret.
Prix de base : 1 700 livres
Adémar de Lugarès né en 1262.
Fils d'un chevalier-banneret des Landes, vassal de la maison d'Annequin, Adémar, est un érudit triaphysite, théologien, philosophe et musicien.
Bien que formé aux armes, il renonce à son droit d'aînesse pour entrer dans les ordres et suivre des études à la prestigieuse université de Roxemberg. Diplômé, il devient goliard et parcourt les routes avec ses compagnons refusant eux aussi le métier des armes pour réinventer le monde.
Par la suite, il obtient le poste d'écolâtre à Beaucerre où il enseignera sous la protection du baron d'Annequin. Là il y élabore une nouvelle école de pensée par le développement de la scolastique en Cahogne qui attire de nombreux étudiants par son originalité. Adémar veut attirer les foules et ouvrir son enseignement aux laïcs, défendant aussi l'éducation des femmes. L'engouement autour de ses cours attire le regard de l'Eglise. Rapidement, des voix s'élèvent contre les volontés universelles de son enseignement, certains clercs voulant garder jalousement leur savoir que les profanes pourraient dégrader. Ses cours sont finalement dénoncés par le Concile qui le condamne pour hérésie, l'obligeant à faire machine arrière, et Charles d'Annequin est forcé de lâcher son favori pour ne pas se compromettre.
Personnage subversif, son histoire d'amour avec une sœur hospitalière de 10 ans sa cadette, lui valut la disgrâce. Une nuit, le couple est surprit et leur liaison fait scandale. La famille de la sœur réclame vengeance, accusant Adémar d'avoir atteint leur honneur. En 1297, il est capturé par des hommes de mains et émasculé. L'affaire fait scandale et met fin à sa carrière d'enseignant.
Penseur non conformiste, téméraire et sûr de lui, Adémar reste malgré tout un brillant orateur
Prix de base : 1 840 livres
Christine de Clérac née en 1268.
Christine de Clérac est une polymathe originaire de Clérac près du château de Lauxal dans le Porez. N'ayant pas reçu d'éducation formelle, elle apprit en autodidacte. On raconte qu'elle apprit à lire toute seule. Scientifique visionnaire, elle participa à révolutionner l'agriculture autour de l'abbaye des Sabines en améliorant le système d'irrigation, permettant de multiplier par deux le rendement des domaines des sœurs. Mystique, elle dit avoir des visions de Dieu qui lui enverraient à travers ses rêves des anges pour lui transmettre des oracles. Son pouvoir provoquant la méfiance de ces congénères, ou bien leur jalousie, lui valut une convocation devant l'évêque de Beaulieu qui lui somma d'arrêter ses élucubrations sous peine d'excommunication. Depuis, les relations de Christine avec ses sœurs Sabines sont conflictuelles.
Prix de base : 1 640 livres
La Pucelle née en 1278.
Fille de paysan sans expérience militaire, la Pucelle prétendit avoir reçu la visite d'un ange lui ordonnant de rejoindre l'ost ducal pour combattre l'usurpateur Raoul de Porez.
Elle trouva le duc Hugues III et réussit à le persuader de lui donner une épée et le commandement d'une petite troupe. Malgré les rebuffades de la noblesse elle obtint quelques succès militaires. Si ses victoires n'ont pas été décisives dans l'issue de la guerre, elles redonnèrent le moral aux troupes et lança la campagne ducale sur une bonne dynamique.
Après la fin de la guerre, la Pucelle ne fût pas récompensée de ses succès : en raison de ses visions prédisant des malheurs au pays, elle fut condamnée au bûcher pour trouble à l'ordre public et hérésie, mais pour services rendus à la Cahogne, l'évêque de Soulans Espien de Raysac commua sa peine en prison à perpétuité. Elle est actuellement enfermée dans une cellule d'un prieuré des Sabines, mais une bonne rançon pourrait la faire sortir.
La Pucelle est une jeune femme zélée qui met souvent mal à l'aise par sa confiance en Dieu, croyant dur comme fer qu'il lui réserve un destin hors du commun.
Prix de base : 1 940 livres
George Launay d'Agoult née en 1270.
George Launay d'Agoult, de son vraie nom Aurore Petite, est une poétesse et une traductrice originaire de Soulans. Orpheline ayant grandit pauvrement dans les rues de la Grenouillère, elle trouva refuge au couvent des Sabines où elle apprit à lire et à écrire. Refusant d'entrer dans les ordres, elle travailla un temps dans un cabinet de copiste où elle écrivait des lettres pour des illettrés. Appréciée pour son talent d'écriture, un jour l'un de ses clients lui conseilla de se mettre à la poésie, ce qu'elle fit avec succès.
Elle entretint une correspondance avec les poètes du Cénacle, le trio la considérant officieusement comme le quatrième membre du groupe, et c'est sur leur conseil qu'elle choisit un nom de plume masculin afin de pouvoir se faire publier. Son succès rapide lui permit d'acquérir une petite fortune qui lui servit à patronner d'autres artistes, mais son mécénat la força à vivre pauvrement.
Ayant repoussé les avances du poète Sénébaud, celui-ci révéla le véritable sexe de George Launay d'Agoult et l'accusa d'avoir eu des relations charnelles avec les trois membres du Cénacle, provoquant un scandale. Condamnée pour trouble à l'ordre publique, ses textes furent interdits et certaines copies brûlées, ce qui la plongea dans une grande pauvreté et une profonde détresse psychologique.
Le "roman des deux mondes" est son œuvre majeur où transparaît une volonté d'inverser les valeurs de l'amour courtois en faisant apparaître des femmes de pouvoir vues avant tout comme des individus et non comme des possessions.
Elle vit actuellement hébergée chez le poète Marboeuf.
Prix de base : 2 000 livres
Clarice d'Ormont née en 1270.
Née en Trémanche dans le village d'Ormont près de la frontière orientale, Clarise devint orpheline a la suite d'un raids de pillards Dremmens et fût recueillie dans un couvent des Sabines à Rodiez où elle reçut une bonne éducation.
A l'age adulte, elle retourna dans sa région natale comme sœur hospitalière où elle mit ses talents de soigneur au service de la population. Elle est connue pour avoir défendu brillamment sa ville d'une attaque Dremmen, empêchant les habitants de fuir en les galvanisant pour combattre l'ennemi. Elle planifia elle-même les défenses de la ville de Bastillon et organisa les villages alentours pour tendre des embuscades aux Dremmens qui finirent par retraverser la Garde avec peu de butin.
Prix de base : 1 600 livres
Faustine de Lisan née en 1243.
Fille de bonne famille, mariée à un secrétaire ducal, Faustine de Lisan se retrouva sans moyen lorsqu'elle perdit son époux, avec à charge ses enfants et sa mère âgée. Ayant reçu une petite éducation et possédant quelques talents pour l'écriture, elle se tourna vers la littérature pour gagner sa vie.
Elle se mit à écrire des manuels de conseils pratiques à destination des femmes et des chroniques pour la petite noblesse. Ses succès fût tels que beaucoup vinrent lui demander conseil. Elle se mit à assister les petits bannerets et à prodiguer des conseils aux femmes de la noblesse, devenant influente dans les cours de Cahogne.
Faustine est une femme sérieuse, érudite et travailleuse.
Prix de base : 1 600 livres
Sujet: Liste intendants 
Ven 20 Mai - 21:53
