Château des ducs
Construit par la duchesse Clotilde sur le rocher du Lion, puis agrandit par ses successeurs, le palais ducal de Soulans est la résidence principale des ducs de Cahogne et le siège de leur pouvoir. A la fois forteresse et hôtel, il associe des fonctions de logis, de travail et d'audience. C'est le centre politique du duché, où se réunissent le Parlement et le Conseil du duc, où ce dernier reçoit les ambassadeurs et exerce sa justice et où sont gardées les archives indispensables à la bonne gestion des domaines. C'est la présence de ce palais qui fait de Soulans la vraie capitale du duché.
La Geolière
la Tour de la Geôlière est une prison destinée à enfermer les adversaires politiques du duché. Beaucoup de grands barons y ont séjourné et y sont morts... On raconte que les conditions de détention y seraient inhumaines, que les prisonniers côtoieraient les rats et que pour se désaltérer ils lécheraient l'humidité de la roche. Les oubliettes équivaux à l'enfer, celui qui y est enfermé ne revoit jamais la lumière du jour et souffre le martyr pendant des années. La Geolière est surnommée la "tour de la faim" depuis qu'elle a accueilli Hubert de Bohain, cousin du duc Lothaire qui, selon la légende, aurait été obligé de dévorer ses propres fils après avoir été laissé sans boire ni manger... Visible à des kilomètres, la tour est devenue l'un des symboles de la ville et du pouvoir ducal. Elle inspire la crainte aux habitants et aux ennemis du duc. Récemment, la tour a accueilli dans ses geôles Claude de Toussaint, Tanguy de la Tour d'Arcy et ses deux fils, ainsi que Thibault de Montfay, le seul à ce jour a avoir réussi à s'échapper.
La nécropole des ducs
Peu après son achat de la ville, la duchesse Clotilde lança la construction d'une grande nécropole afin d'y enterrer ses ancêtres et ses descendants. Elle y fit transférer les restes de Raoul Ier, Eudes Ier et Hugues Ier, puis s'y fît inhumer. Ses descendants poursuivirent la tradition et vinrent s'y ajouter les tombes de Lothaire Ier, Hugues II et récemment Hugues III. Seule manque celle de Raoul II, non autorisé à être enseveli en terre sacrée en raison de son excommunication. Les tombes sont toutes surmontées d'un gisant. Tous les ducs sont représentés avec la même apparence et la même taille signifiant la continuité du pouvoir entre les générations. Seul celui de Hugues Ier, saint martyr de l'Eglise, est différent, revêtu des symboles de sa sainteté et fait en or massif. En plus des ducs, il y a aussi plusieurs duchesses accompagnant leurs époux pour l'éternité, des enfants morts avant de pouvoir être duc et des serviteurs particulièrement proches des princes. Pour un chevalier du duc, c'est le plus grand des honneurs que d'être inhumé avec son suzerain. Ainsi, on y retrouve notamment les sépultures de Jeanne, sœur de la duchesse Clotilde et mère de Lothaire Ier, celle de Lothaire de Porez, frère de Hugues II, ou encore de Richard l'Ancien de Tancarvelles, connétable de Hugues III mort à la bataille de la Rosevallée. Avec le tombeau du duc Hugues Ier, saint de l'église triaphysite, la nécropole acquis un statut de lieu saint, attirant les pèlerins venant en nombre se recueillir sur les reliques du saint martyr, notamment les chevaliers avant de partir en croisade. La nécropole est aussi le point de départ de la procession du 25 Sénobre (Août) où paradent dans la cité les reliques de saint Hugues.
La cité-sainte
On surnomme la "cité sainte" le complexe immobilier détenu par l'évêque de Soulans. C'est un bloc de luxueux bâtiments composé de la cathédrale de la Sainte-Trinité, du palais de l'évêque, de l'école épiscopale, des quartiers des chanoines et de jardins privés. Entourée de murs, La cité est fermée sur elle même comme une véritable forteresse, ses entrées gardées par les chevaliers Porte-Croix postés devant de grandes herses de bois. Seule la cathédrale est ouverte au public pour la messe, le reste des bâtiments étant réservés aux clercs. Peu après l'achat de la ville, la duchesse Clotilde commença la construction d'une nouvelle cathédrale beaucoup plus vaste que l'ancienne afin d'être à la hauteur des ambitions de sa nouvelle capitale. La duchesse réussit à faire du bâtiment un symbole de la puissance du duché, représentatif du savoir faire cahon et du style du pays. Le chantier débutera en 1170 pour ne finir qu'en 1250 sous Hugues II. Le palais épiscopal est le lieu de résidence de l'évêque de la ville, là où il exerce son pouvoir et juge les affaires ecclésiastiques. Si de l'extérieur sa façade ne laisse rien paraître, dépourvue de fenêtres au rez-de-chaussée, l'intérieur du bâtiment est très richement décoré, illustrant toute la puissance de l'évêque. Au rez-de-chaussée, se trouvent les cuisines, les réserves et les quartiers des gardes. C'est à l'étage que l'évêque possède ses appartements en plus d'une grande salle d'apparat lui permettant d'accueillir de nombreux invités.
Les halles marchandes
Soulans est plus un lieu de consommation que de production : la présence de la cour ducale, de celle de l'évêque, des étudiants de l'Académie associés à la position stratégique de la ville qui la place au centre du duché sur les rives de la Bréa, en fait un lieu d'échange privilégié. Les halles marchandes de Soulans est le marché de vente en gros et de produits alimentaires frais. C'est l'un des plus grand centre d'échange de l'Empire où se retrouvent les marchands de toutes les nations. C'est le duc Hugues II qui créa les halles en y transférant les petits marchés de la vieille ville pour créer un grand centre d'échange. Mais très vite, les halles furent trop petites pour accueillir tous les marchands et beaucoup installèrent leurs étals aux alentours, encombrant les rues adjacentes. D'abord en pleine air, des toits s'élevèrent ensuite pour couvrir les marchés. Seul le marché aux poissons resta à l'air libre à cause des odeurs. Aujourd'hui, on y trouve 8 halles : la halle aux blé et farines, pour les céréales et les graines ; la halle aux cuirs, notamment pour les chaussures, les bottes, les ceinturons et certains vêtements ; la halle aux vins, où l'ont trouve les grands crus produits dans les Landes ; la halle aux fromages, pour tous les produits laitiers ; la halle aux herbes, pour les épices ; la halle aux viandes, qui vend gibiers et viande d'élevage ; la halle aux draps, pour tout ce qui est textile, draps, vêtements, tissus ; la halles aux fruits, qui vend aussi des légumes. Hugues II confia à la corporation marchande de Soulans le soin de réglementer le commerce, de fixer les prix, de maintenir l'ordre et de régulariser les contrats. C'est le chancelier des Halles, nommé par le consul des marchands et accompagné d'adjoints et de sergents, qui administre le marché. Il gère les emplacements, accorde les droits de vente, veille au bon déroulement des échanges, rédige les contrat et traite les litiges commerciaux.
La commanderie
La commanderie marque la présence de l'Ordre des chevaliers Porte-Croix dans la ville. De visu, c'est un simple prieuré renfermant des moines, à la différence que ces moines portent des armes et des armures. A l'image des principes de l'Ordre, le bâtiment est sobre, épuré de toutes décorations, à l'intérieur comme à l'extérieur. On y trouve le dortoir des chevaliers, une écurie, une chapelle et une grande salle de réunion. C'est le lieu de résidence du Grand-Maître de l'ordre lorsqu'il se trouve en ville, et un centre de recrutement et d'entraînement des futurs membres de l'ordre.
Hôtel des Epinettes
L'hôtel des Epinette est la propriété de la maison de Saint-Saëns. Les Saint-Saëns ayant l'habitude d'organiser de grande soirée, l'hôtel est devenu le lieu de rassemblement des fêtards. Il y a au moins une réception par semaine, où les invités boivent et mangent jusqu'au petit jour, mais surtout échanges des informations et discutent de l'actualité du duché. L'hôtel est devenu le centre des intrigues de la capitale, des ragots et des complots. C'est aussi un véritable musée, renfermant la collection privée des Saint-Saëns. On y trouve toutes sortes d'objets étranges et exotiques, comme des artefacts mördwyms, des ossements antédiluviens où des pièces historiques ayant appartenu à des grands de l'Empire, comme le heaume de Guillaume le Preux ou un éperon de Godfred le Grand.
Hôtel des Fontenelles
Aujourd'hui, l'hôtel des Fontenelles fait parti du patrimoine des Annequins.
Hôtel de Belfort
Autrefois appelé hôtel des comtes de Belfort, lorsque la maison de Bohain est montée sur le trône de Cahogne elle a revendu son manoir aux Tancarvelles qui y ont fait leur résidence principale à Soulans.
Couvent des Sabines
Le couvent est le lieu de résidence des moniales de l'Ordre des Sabines. Ce n'est pas un monastère reclus sur lui-même comme peuvent l'être d'autres établissement des moniales, le couvent des Sabines est ouvert sur la ville. Il possède une école pour jeunes filles et un hospice, contrôle plusieurs ateliers et possède des seigneuries urbaines. L'hospice du couvent, appelé la maladrerie de la charité, est avec l'Hôtel Dieu l'hôpital le plus important de la ville, capable d'accueillir jusqu'à cent malades. Les sœurs hospitalières y procurent les premiers soins en recousant les plaies et en réduisant les fractures. La maladrerie possède deux ailes, l'une est réservée aux hommes et l'autre aux femmes. L'aile des femmes est aussi une maternité et un centre d'accueil pour les veuves les plus démunies et leurs enfants. Le couvent possède le privilège d'exemption qui le met sous l'autorité direct de la Matriarche, la cheffe de l'Ordre, hors de portée des pouvoirs de l'évêque de Soulans.
Hôtel de la prévôté
Depuis la révolte de Soulans en 1295 et l'octroi de la prévôté aux citoyens, l'hôtel est devenu le siège et le symbole du pouvoir communal. Ancienne résidence des seigneurs de la ville, l'hôtel a été reconverti en bâtiment public. Son beffroi en fait l'une des constructions les plus hautes de la capitale, après la cathédrale et la Geolière. C'est sur son horloge que sont réglées toutes les horloges du duché, faisant de l'hôtel du Prévôt le maître du temps en Cahogne. Sur le parvis se trouve la place de la justice où se tiennent les exécutions publiques. C'est un lieu de rassemblement important pour les habitants, souvent le centre des premières manifestations de mécontentement.
L'Antre de la Vipère
Officiellement, l'Antre de la Vipère est une taverne, mais chacun sait qu'il s'agit du fief de la guilde des voleurs. L'endroit n'accueille que des habitués, en vérité des membres de la guilde et leurs collaborateurs, mais parfois des étrangers s'y égarent en pensant tomber sur une vraie taverne. C'est dans les sous-sols que se trouve les quartiers de la Vipère, chef des voleurs. Paraît-il qu'il aurait ici plusieurs entrées vers les catacombes parcourant les sous-sols de la ville menant au Labyrinthe Mördwyms.
Le Chenil
Le Chenil est le lupanar le plus raffiné de Soulans. Loin des bordels miteux du reste de la Grenouillère, c'est un endroit de haut standing qui propose à ses clients des services de qualités. L'intérieur est très luxueux, semblable au palais d'un grand prince, l'intimité et le silence y sont respectés et la sécurité assurée par une garde grassement payée. Le secret est l'une des promesses de la maison et ce pourquoi elle est si reconnue. Il existe même des passages cachés passant dans les souterrains de la ville pour entrer et sortir incognito, très utilisés par les prélats qui veulent passer du bon temps sans être vu ni par Dieu ni par l’Église. Le Chenil représente l'élite de la prostitution de Soulans. L'établissement est géré par une maquerelle appelée dame Margot qui vieille sur ses filles comme une mère. Les courtisanes y sont unies par une forte solidarité, si un client maltraite l'une d'entre elle il risque d'y perdre ses attributs...
La Jument Folle
La Jument Folle est un cabaret tenu par un Valentin grassouillet au fort accent où se produisent des troupes d'acteurs et de danseurs, des poètes et des musiciens. Luigi Pazzolo, le tenancier, est un mécène passionné qui promu les jeunes auteurs. L'établissement est reconnu dans toute la ville et même au delà, faisant et défaisant la réputation des artistes au grès des envies du public. Les meilleurs troubadours de Cahogne ont commencé par joué pour Pazzolo et plusieurs d'entre eux ont été repérés par de grands seigneurs, voir le duc lui même, et jouent désormais dans de luxueuses cours entourés de tout le confort et recevant une forte rente. C'est un lieu populaire où les roturiers aiment se retrouver en s'entassant devant la scène, alors que les nobles et les bourgeois peuvent observer le spectacle depuis les balcons à l'étage. On raconte que les ducs aiment y venir en secret, recouverts d'une modeste cape afin de se faire passer pour de simples chevaliers.
Le Valet Noir
Le Valet Noir est la taverne la plus renommée de Soulans. C'est un établissement populaire où se retrouvent les ouvriers, les marins et les mercenaires pour jouer aux cartes, aux dés et aux échecs, tout en buvant de l'alcool jusqu'à la lie. Il y règne toujours une bonne ambiance, les rires des clients résonnent dans le bâtiment à en faire trembler les murs et les cris percent jusque dans la rue. Les bagarres y sont habituelles, dépassé une certaine heure cela devient même un jeu. Les morts y sont rares car même saouls les clients respectent une sorte de coutume locale qui proscrit les armes et les blessures sévères. La nuit, dans les sous-sols du Valet Noir, se déroulent les combats du Cercle, une compétition de duel à mains nues sur laquelle les clients aiment à miser beaucoup d'argent. Le Valet Noir est aussi le repaire des mercenaires prêts à être recrutés et le lieu de rendez-vous des trafiquants, des chefs de bande et des voleurs. Actuellement, le lieu est dirigé par Rigaud Dents-Blanches, l'un des plus puissants barons de la pègre de Soulans.
Banque Derzi
Depuis que le duc Hugues III a interdit la rive droite au Derzi, ces derniers se sont repliés dans les faubourgs de la rive gauche. Ainsi, la grand banque Derzi dû délocaliser ses activités dans un autre bâtiment. Siège de la corporation réunissant les principaux usuriers Derzis, la grand banque est le principale pourvoyeur d'argent frais, créancier des nobles et des grands marchands de la région. Les sous-sols de la banque renferment un grand trésor, gardé par des soldats en armes et de solides barrières.
Le Paracléum
Le temple du Paraclet, église dédiée à l'hypostase protectrice du Tricéphale, est l'un des édifices religieux les plus majestueux de toute la Cahogne. Avec son grand dôme flottant à plusieurs mètres du sol, l'architecture du bâtiment passe pour un miracle. Il incarne à lui seul le Sanctuaire, les pèlerins venant du monde entier juste pour l'admirer et prier en son sein. L'intérieur est tout aussi grandiose que l'extérieur : embaumé par l'odeur de l'encens, l'endroit est plongé dans la pénombre, éclairé seulement par quelques vitraux et par des centaines de bougies allumées par les pèlerins. Il y fait toujours frais, même lors des plus chauds étés. Après une somptueuse nef entourée de mosaïques et de peintures, derrière un autel d'or incrusté de rubis et d'émeraudes, se dresse un immense iconostase en or massif représentant tous les Apôtres élémentaires : 27 portraits regardant vers les fidèles en semblant les soutenir dans leurs prières. Lorsque les prêtres n'y célèbrent par la messe, on n'y entend que des murmures et des bruits de pas.
La sainte chapelle
La sainte chapelle est une église consacrée à la trinité sainte de Cahogne formée par saint Adrien, saint Sabin et saint Hugues le Martyr. C'est un petit bâtiment, toujours remplie de pèlerins et de moines. Au bout de la nef principale se trouvent trois chapelles dédiés aux trois saints. La chapelle est devenue un immense reliquaire renfermant la collection de reliques des ducs acquise au fil de leur histoire, issue de cadeaux, de découvertes ou d'achats : une phalange de saint Adrien, une côte de saint Sabin, un tibia de saint Hugues, en plus d'autres reliques venu du Ponant, comme une vertèbre de saint Nicopaul, l'un des joyaux de la collection. Cette concentration de reliques sacrées attirent de nombreux pèlerins et aurait transmit à la fontaine près de l'église des pouvoirs de guérison. C'est ici que sont gardés les regalias ducales, objets symboliques utilisés lors du sacre des ducs : l'épée de saint Hugues, la cape de Raoul Ier, le sceptre, les éperons d'or et la couronne ducale.
L'entrée des catacombes
La principale entrée des catacombes se situe au Nord de Soulans, mais d'autres existent à travers la ville, parfois cachées ou connues que des initiés. Les catacombes forment un réseau de galeries souterraines parcourant toute la ville sur près de 300km, pour une profondeur de 20 mètres. Elles datent de l'époque Mördwym et on raconte que les tunnels seraient reliés au Labyrinthe s'étendant sous toute la région. Ainsi, de Soulans on pourrait rejoindre par voie souterraine d'autres villes, des Maurannes jusqu'à la Marche-Franche. Mais tout ceci ne reste que des suppositions et beaucoup remettent en doute la crédibilité d'un tel réseau. Les catacombes de Soulans seraient issues d'anciennes carrières de pierre souterraines exploitées par les Mördwyms avant l'arrivée de l'Ancien Empire. Après l'achat de Soulans par Clotilde, les souterrains sont reconvertis en ossuaire avec le transfert des restes humains provenant de divers cimetières vidés pour faire de la place à de nouvelles constructions. Lieu secret, les catacombes sont devenus le repaire des marginaux, des fugitifs, des brigands et des contrebandiers. C'est un lieu dangereux, par ses habitants mais aussi par son dédale labyrinthique, les non-initiés se perdant très facilement dans l'obscurité, mourant de faim avant de retrouver la sortie. Pour la pègre des Soulans, c'est l'une des manières originales de punir leurs ennemis : les yeux bandés, ils les emmènent dans les catacombes puis les abandonnent ici...
Hôtel des Tournettes
Le Grand-Pont
Le Grand-Pont est le principale pont de Soulans reliant la rive droite à la rive gauche. L'actuel édifice a été construit par la duchesse Clotilde après le rachat de la ville, l'ancien ayant était emporté par une forte crue de la Bréa en 1157. Autrefois en bois, le nouveau a été reconstruit en pierre. En 1253, le duc Hugues II autorisa les changeurs et les orfèvres à s'y installer. Ils y ont construit leurs boutiques et leurs habitations. Depuis il est parfois appelé "pont-aux-changes". Le duc y plaça aussi un poste de garde contrôlant les allées et venues, notamment des Derzis qui ont l'interdiction d'entrer sur la rive droite.
La Grosse Tour Carrée
La Grosse Tour Carrée est une fortification des remparts de Soulans construite par le duc Lothaire afin d'accueillir une partie de la garnison ducale. Elle fait partie du projet de modernisation des murailles de la ville après que la duchesse Constance l'ait racheté pour en faire la capitale du duché. Située non loin du palais ducal, la garde peut y intervenir rapidement en cas de problème, comme lors de la révolte de Soulans en 1295. Au rez-de-chaussée de la tour se trouve la salle des gardes avec en-dessous les "culs-de-basse-fosse", le sous-sols où se trouve le garde-manger, la réserve à munitions mais aussi les cachots. A l'étage au dessus on accède à la salle du capitanat, puis enfin la terrasse qui offre un large panorama sur la ville. S'y trouve la "lanterne de Soulans", un grand feu entretenu par la garde qui sert à communiquer avec les avants postes placés dans le Soulonnois. La tour est reliée à son étage aux remparts qui entourent la ville.
Le gibet des Mouches
Les Fourches de la grande Justice de Soulans est le plus grand gibet des ducs de Cahogne, construit sur une bute à l'extérieur de la ville. Avec la Tour de la Geôlière c'est l'un des bâtiments manifestant l'autorité ducale. Le gibet est fait d'une large plateforme où sont dressés seize piliers en pierre sur lesquels reposent deux niveaux de traverses de bois horizontales où sont exposés aux vents et aux corbeaux les dépouilles des criminels condamnés à mort par la justice de Cahogne. L'immonde spectacle des cadavres putréfiés ayant attiré un grand nombre de mouches, l'endroit a été surnommé le gibet des Mouches par les Soulanais. Les fourches servent plus à exposer les cadavres qu'à les exécuter, et occupent une fonction qui se veut dissuasive sur la population turbulente. Les suppliciés sont laissés à la vue de tous jusqu'à ce que leurs cadavres soient assez décomposés pour tomber au sol d'eux même comme des fruits bien mûrs. Ils sont ensuite jetés dans un charnier situé à la base du bâtiment. Parfois, une grâce peut autoriser les familles à récupérer les corps pour les enterrer convenablement. Parmi les morts, se trouvent des pendus factices représentant les condamnés à mort par contumace. Il est strictement interdit de dépouiller les cadavres, pendus avec leurs vêtements, sous peine de les rejoindre sur la potence. Actuellement, on peut admirer le cadavre décomposé du traître Henri de Montfay, condamné par le duc Hugues III.
Abbaye de Morangis
Ancienne abbaye triaphysite située dans le faubourg de Morangis, elle est détruite par les vikings lors du siège de Soulans en l'an 1000. Le bâtiment est laissé en ruines pendant plus d'un siècle avant d'être reconstruit pour être confié par le duc Louis Fébus à l'ordre des Cramoisis qui en fait un prieuré. Les Cramoisis de Cahogne obtenant leur autonomie par une bulle du Primat des Franges Orientales, leur abbé fait de Morangis sa résidence principale et le cœur de l'ordre en Cahogne. Dés lors les moines y ont appliqué leurs principes en restaurant la vieille bâtisse, érigeant notamment une immense abbatiale qui rivalise avec les basiliques du Sanctuaire ou la cathédrale de Soulans, au grand mécontentement de l'évêque de la ville. En 1258, Hugues II plaça l'abbaye sous la protection de saint Hugues le Martyr et offrit aux moines une relique de son arrière-grand-père. Le monastère fût renommé en abbaye de Saint-Hugues-des-Marais. Aujourd'hui, le bâtiment accueille quelques 200 moines résidents et est devenu un centre culture et religieux important. L'abbaye reçoit régulièrement les faveurs des ducs.
Kantor de Soulans
Les Kantor de Soulans est le comptoir commercial de la Hanse Impériale depuis leur expulsion de Vaucouleur. C'est un grand entrepôt renfermant les précieuses marchandises de la ligue surveillait nuit et jour par une milice privée solidement armée.
Banque Scaffali
Siège de la succursale de la puissante banco dei Scaffali en Cahogne, cette tour, construite dans un style valentin qui dénote un peu du reste de Soulans, est une reproduction d'un bâtiment de Heggio.
Banque Schaffer
Résidence du directeur de la succursale de la banque Schaffer à Soulans. Les Franges Orientales n'étant pas une région très importante pour les affaires des Schaffer, la tour est quelque peu austère, sans marque ostentatoire, montrant le peu d'investissement des banquiers en Cahogne.
Port fluviale
La Bréa est la principale artère alimentant la capitale en bien de première nécessité, débarquant chaque jour sur les quais du port fluviale les marchandises des gros navires ancrés dans le fleuve. C'est aussi l'un des lieux d'arrivée des pèlerins et des voyageurs arrivant par les eaux. S'y côtoie une population cosmopolite de marins, de pécheurs, de débardeurs, de marchands ambulants et de voyageurs venant de tous les horizons. Ici se mélangent les odeurs de poissons et les effluves des épices, les couleurs des grandes voiles et le crie des marins.
Hôtel du Chastenet
Ancienne résidence des Tour d'Arcy, l'hôtel a été confisqué lors de l'arrestation de Tanguy. Elle est actuellement en vente.
Hôtel d'Odefontaine
L'Observatoire
L'observatoire de Soulans est un observatoire astronomique construit sur le sommet d'une bute du quartier du Sanctuaire. Il est inspiré par l'observatoire de Dakthar qu'à pu étudier la sœur combattante Jeanne Amaranthe pendant son emprisonnement par les Sanlars. Libérée et rentrée en Cahogne, elle défend l'importance d'un observatoire à Soulans devant le duc Hugues III qui, intrigué par l'idée, accepte de financer le projet. Il devient alors le premier observatoire construit dans l'Empire et permettra de grandes avancées en géodésie, cartographie et météorologie. Après la mort de Jeanne Amaranthe, la gestion de l'observatoire est disputée par l'Académie et l'ordre des Sabines.
Hôtel Dieu
L'Hôtel Dieu est l'hopital de Soulans construit sur les ordres de la duchesse Clotilde afin d'accueillir les blessés revenants de croisade. Par la suite, l'hospice s'est ouvert aux miséreux de Soulans. Les malades et les blessés y sont hébergés, nourris et soignés gratuitement, en échange de quoi ils doivent tous prier pour la famille ducale et les généreux bienfaiteurs, car l'hôpital n'est financé que par les dons. En 1200, le duc Hugues II confia l'hôpital à la bonne gestion des sœurs hospitalières de l'ordre des Sabines. Situé juste en face du collège de médecine, l'hôpital accueille régulièrement des étudiants venant expérimenter sur les pensionnaires. Certains clercs dénoncent des expériences sur de pauvres malades, mais l'hôpital a permit d'importantes avancées scientifiques en chirurgie.
Couvent des Fille-Dieu
Fondé par l'abbé Cramoisi Valbert de Morgéac, le convent des Fille-Dieu accueille d'anciennes prostituées repenties sorties de la misère afin d'y mener une vie loin des péchés. Pour racheter leurs âmes, les filles du couvent sont soumises à une discipline stricte : abstinence perpétuelle, vie ascétique et obligation du prêche auprès de leurs anciennes collègues restées dans le péché. Les filles vivent sous la règle des Sabines, mais ne font pas parties de l'ordre et ne prononce aucun vœu. A cause de l'extrême rigueur imposée et de la sévérité du lieu, l'institution serait relativement peu efficace avec beaucoup de pensionnaires qui retourneraient à leur ancienne activité. Devenu abbé, Valbert de Morgéac confia la direction de son couvent à une supérieure.
Porte de Lothier
La muraille de Soulans est percée de 9 portes gardées par les soldats de la prévoté. La porte de Lothier (c'est à dire de Lothaire) est la principale et la plus majestueuse de toute, devenant l'un des emblèmes de la capitale. Elle est parfois appelée "porte de Cahogne" ou encore "porte des Maltotiers". L'imposante porte est munie d'un important système défensif avec d'épaisses portes en chêne massif renforcées d'une immense herse de fer, protégée par des archères et un assommoirs pour harceler les attaquants. Les marchands ont l'obligation de passer par cette porte (ou par le Grand-Pont) afin d'être inspecté par le bureau des douanes et d'y payer l'octroi.
Collège des Landes
Fondé par le duc Lothaire afin d'héberger les étudiants pauvres de l'Académie originaires des Landes, le collège des Landes a ensuite évolué pour apporter quelques enseignements complémentaires à ses pensionnaires, se spécialisant dans le droit, puis a fini par accueillir des étudiants de tous les horizons, attirés par la bonne réputation de l'établissement. Le collège peut héberger une centaine de personnes. Être diplômé au collège des Landes c'est souvent s'assurer d'une place dans l'administration ducale ou dans la principauté d'un grand baron. Une forte rivalité l'oppose à celui des Chandeliers, le collège de théologie, et des rixes éclatent régulièrement entre les étudiants des deux établissements.
Le Castelet
Le Castelet est une forteresse construite par le duc Lothaire. Il fait parti du système défensif élaboré avec la nouvelle enceinte pour protéger la capitale. Avant son départ en croisade, Hugues Ier en fait le siège de la garde Sigillaire qui s'y installe jusqu'à sa dissolution en 1298. Depuis, le Castelet est la résidence du louvetier, officier de la prévôté chargé de l'éradication des loups. Forteresse de plan carré renforcée par quatre tours rondes, elle est entourée d'une douve alimentée par les eaux de la Bréa. Un canal relit le château au fleuve qu'on peut emprunter en barque. Le bâtiment dispose d'une grande cour intérieure pour les revues, et peut accueillir une centaine d'homme en garnison. Elle possède aussi d'importants espaces de stockages pour les vivres et les munitions. On raconte qu'avant d'être dissout, les Sigiles y auraient caché un fabuleux trésor derrière un passage dérobé. Pour l'ouvrir, il faudrait réunir les 9 clefs des 9 Sigiles...