Travailleur et honnête, jeune roturier, formé au travail de la ferme, à la chasse et à l'art de la forge, doué et habile de ses mains, Fernand à toujours était aimé des siens. Brâve et généreux, même en période difficile, affrontant l'adversité du monde qui est celui des siens, sourire aux lèvres, il n'a pas eut d'éducation autre que celle de la vie elle-même.

Débrouillard, s'adaptant à ce que la vie lui fait affronter, les rescent changement, l'on pourtant quelque peu ébranler, n'ayant jamais imaginer atteindre un tel palier de la société, perdant parfois pieds dans cette société où nombreuses choses sont codifiés.

Née en 1275, enfant sans père mais pas sans figure paternelle, Fernand a été élevé par sa mère, le frère aîné de celle-ci et ses grands-parents. Il a grandi en pensant toujours être un jeune roturier. Évoluant dans la très petite ferme de ses aïeux, il a surtout appris l'art de la forge auprès de son oncle, qui lui-même l'avait appris du maître ayant cédé fournaise et matériel avant sa triste disparition. Fernand était un jeune rigoureux et travailleur.

Apprenant à chasser pour pallier aux périodes les plus difficiles, il est revenu un jour le visage balafré, couvert de sang, apparemment le sien, mais peut-être pas entièrement. Ne dévoilant jamais l'histoire derrière cette mésaventure, certains prétendent qu'il aurait échappé à une bête, voire qu'il aurait été attaqué par un homme qu'il aurait tué, ou simplement qu'il aurait fait une mauvaise chute par inadvertance. En somme, quelque chose de plutôt honteux, d'où son mutisme.

Quoi qu'il en soit, il y a peu de temps, l'évêque de Belfort, Guy de Montfay, s'est présenté à lui, prétendant rechercher le fils du baron de Montfay qu'il semblait être. Sa mère n'a pas démenti, elle qui a gardé le silence pendant des années. Bouleversant sa vie, de nouveaux horizons s'ouvrent pour le jeune Fernand, mais sera-t-il à la hauteur?