| Armarius Messages : 1019 Date d'inscription : 07/07/2017
Sujet: Intrigue principale : l'Héritage Jeu 1 Aoû - 11:47 Intrigue principale : l'Héritage
Après avoir passé 5 ans en Ponantique pour y mener la croisade, Eudes II de Cahogne est de retour dans son pays pour y récupérer l'héritage de son père, Hugues III, mort quelques mois plus tôt des suites d'une longue maladie. La succession s'annonce compliquée, car plusieurs affaires d'importance occupent le duché : la guerre du Vaujour, la succession du Porez, le potentiel héritage de la baronnie d'Aigues, le conflit avec le roi d'Estovie... De plus, le gouvernement du duché est tombé entre les mains corrompues d'un triumvirat puissant qui a la main mise sur toute l'administration : le prélat et chancelier Espien de Raysac, le fortuné Charles Daguerre, Surintendant, et l'influent Charles d'Annequin, Connétable et représentant de la noblesse de Cahogne. Eudes devra aussi essuyer les retombées du règne précédent et faire face aux conséquences de la guerre civile, à la corruption, à l'endettement des finances et à la colère des bourgeois de Soulans. • Héritez du duché de Cahogne : ► Menez votre premier conseil pour y discuter des problèmes du duché. ► Faite vous sacrer par l'Archevêque. • Réglez le problème de droit en Transgarde : ► Contactez ou rencontrez le roi Dragomir pour négocier. • Continuez la guerre du Vaujour : ► Reprenez possession du Vaujour. ► Signez un traité de paix avec le comte de Valais Robert Landebroc. • Réglez le problème d'héritage de la baronnie d'Aigues : ► Contactez ou rencontrez madame la Baronne Geneviève d'Aigues pour négocier. ► Signez ou non les traités sur l'héritage de la baronnie. • Réglez le problème d'héritage du comté de Porez : ► Contactez ou rencontrez le comte de Trémanche Thomas d'Estaing pour négocier.► Signez ou non les traités sur l'héritage du Porez. Armarius Messages : 1019 Date d'inscription : 07/07/2017
Sujet: Re: Intrigue principale : l'Héritage Sam 4 Avr - 22:41 /!\ Tous les RP avant le 01/01/2023 ont été faits sur une version ultérieure du forum qui a en parti été réécrit. Les premiers RP contiennent donc beaucoup d'erreurs et parfois font références à des choses qui n'existent plus ou qui ont été modifiées (certains personnages, leurs noms ou leurs fonctions, des lieux, des intrigues, voir des mécanismes de jeu mais aussi les distances entre les lieux, l'argent et le nombre de troupes qui ont été recalculé par la suite). Les résumés corrigent ces erreurs en mettant les histoires à jour. /!\- Changements:
- Les distances (la Cahogne a été diminuée de moitié), les prix et le nombre de troupes ont complètements changés, il ne faut plus y faire attention. - La capitale du Triarque n'est plus Archopole mais Antiparte. - Richard Beaucoeur n'a pas été nommé maréchal mais Maître de la cavalerie. - Hubert II de Vaudrincourt n'a pas été nommé maréchal mais Porte-Oriflamme, titre tenu par Rodrigue de Saint-Saëns avant sa capture. - Ce n'est plus l'élection de l'évêque de Pérignan qui est en cours mais celui de Vassy. - Du fait des changements, le dialogue lors du sacre entre Eudes et le baron Amaury de Conzac, chef des baronnies de l'Est, n'a jamais eu lieu puisque ce personnage n'existe plus. - Inversement entre la Haute et la Basse Julienne. Désormais c'est la Basse-Julienne l'allié du Valais, alors que la Haute-Julienne est l'allié du duc de Cahogne. - La capitale du Valais n'est plus Vouziac mais Médrival. Celle de la Trémanche n'est plus Espiellier mais Rodiez. - Il n'y a pas d'évêque à Raveaux, mais un archidiacre. - Le château de Huffaux a disparu, il n'existe plus aujourd'hui. La scène qui s'y passe est replacée au château d'Annoisin. Eudes rencontre Croquant sur le chemin d'Annoisin à Noyer-le-Grand, et non plus à Huffaux. - Raveaux et Noyer-le-Grand ne sont plus des villes mais des bourgs occupés par 500 habitants maximum. - Le légat de l'Archevêque envoyé pour négocier dans le Vaujour n'est plus évêque de Voussaint mais abbé de l'ordre Cramoisi. - A l'époque la mécanique des sièges n'était pas établit. Noyer-le-Grand et Claujacques sont pris sans considération des règles. - Le Vaujour n'a pas été acheté 1 millions de livres mais 500 000. - Robert de Lescure n'a plus le titre de capitaine de la garde mais celui de Grand Écuyer.
Retour du Croisé : Eudes, nouveau duc de Cahogne, est de retour de croisade après 5 ans d'absence. Pour fêter son retour, la ville de Saint-Clair a organisé des jeux taurins. - Résumé:
Après 5 ans passé en Terre Sainte, Eudes de Cahogne rentre dans son pays dont il est le nouveau suzerain. Son voyage de retour, long de 3000km, l'amène à Norchbury, où il rencontre le comte de Hookland Aethelred, puis à Antiparte, où il voit rapidement le Triarque Ixion V, avant de reprendre la route vers Appeldam dans les Communes Fédérées, pour atteindre ensuite le détroit d'Hagen et enfin entrevoir les côtes de la Cahogne. Le 5 Ternembre (Mai), le vaisseau du prince de Cahogne accoste à Saint-Clair, accueilli par une foule de badauds et de barons. Sont là le chancelier Espien de Raysac, les deux Charles, Daguerre et d'Annequin, puis d'autres grands personnages du duché ainsi que la famille ducale. Tous sont heureux d'accueillir le nouveau duc, sauf son cousin Raymond qui semble lui garder une certaine rancœur. Espien de Raysac révèle à Eudes les projets de succession qu'avait son père si jamais il ne revenait pas de croisade : Raymond devait devenir le nouveau duc de Cahogne, ce qui expliquerait selon l'évêque la froideur avec laquelle il avait accueilli son cousin. Pour fêter le retour de son prince, la ville de Saint-Clair invite Eudes à des jeux taurins, le tout financé sur les fonds propre du riche surintendant Charles Daguerre. Richard de Malville, le "Bucentaure", plus célèbre raseteur de Cahogne, est là pour faire le spectacle. Pendant les jeux, Espien en profite pour informer le nouveau duc des problèmes du pays, notamment l'élection de Jacques Delphin à la prévôté de Soulans, le retour des Schismatiques en Cahogne (Espien reproche la faiblesse de l'Archevêque à leur égard) et la colonisation de la Transgarde. Pendant que l'on étripe les aurochs dans la l'arène, sur les estrades font de même Platois et Landais. D'abord Daguerre et d'Annequin, puis ce dernier et le fils de Mauger Tancervelles, Eustache. Eudes finit par intervenir pour calmer Eustache alors que celui appelait les flammes de l'Enfer sur les Landes. Profitant d'une absence d'Espien pour lui prendre sa place, Blanche vient discuter avec son frère. Celui-ci lui révèle qu'il a ramené dans ses bagages, outre le prince Aybak, frère du sultan de Dalphas, une femme infidèle, Arda, dont il est très amoureux. Blanche lui propose alors de la faire passer pour l'une de ses suivantes. Arrive ensuite le clou du spectacle : Richard de Malville affronte l'auroch nommé Béothas. Sa maîtrise en arrive à réconcilier Platois et Landais. Il finit par vaincre l'animal en lui arrachant ses attributs. L'entrée du prince d'outremer : Eudes arrive à Soulans pour une entrée solennel dans la capitale. - Résumé:
De Saint-Clair, Eudes et sa suite remontent la Bréa jusqu'à Soulans, capitale du duché. Son entrée dans sa ville est moins triomphante qu'à Saint-Clair car la capitale est encore agitée par les tensions issues de la révolte d'il y a quatre ans. Malgré cela, Eudes décide de faire son entrée à cheval, aux côtés de son chancelier Espien de Raysac. Mais à peine à t-il fait quelques mètres dans la grand rue que le duc reçoit une betterave sur le plastron. L'auteur de se crime se révèle être un enfant. Eudes décide de le condamner, lui, son frère et sa mère, à servir dans un hospice, une sanction légère mais que le chancelier trouve avisée. Suite à cet incident, le cortège ducal reprend sa route jusqu'au Sanctuaire. Là, escorté par des chevaliers Porte-Croix, Eudes se rend à la nécropole ducale pour se recueillir sur la tombe de son père. Seule sa famille, ses sœurs, sa mère et ses deux cousins l'accompagne. Sur le gisant de son père, le duc constate que le sculpteur, Henri le Coq, a raté son visage en lui faisant des yeux bien trop en amandes, et il promet de lui faire payer. Jeanne lui révèle qu'il a été engagé au rabais par Charles Daguerre et que l'artiste savait à peine à quoi ressemblait Hugues III. Puis, alors que Eudes demande des détails sur les derniers instants de son père, son cousin Raymond laisse éclater sa colère. Il lui reproche d'avoir abandonné égoïstement la Cahogne et le duc pour aller guerroyer inutilement à des milliers de kilomètres, simplement pour imiter saint Hugues le Martyr et les romans de chevalerie. Eudes lui parle alors des souffrances qu'il a vécu en Terre Sainte et son cousin finit par se calmer. Jeanne, Blanche et leur mère racontent comment le triumvirat composé d'Espien de Raysac, Charles Daguerre et Charles d'Annequin ont réussi à s'emparer de la réalité du pouvoir lors de la maladie du duc qu'ils ont fait passer pour fou. Ils leur ont interdit de le voir pendant sa maladie, et le duc est mort seul. Ils se promettent alors de rester soudés pour défaire la main mise du triumvirat sur l'administration du duché. Après ces explications, Eudes et les siens ressortent de la nécropole pour rejoindre Espien de Raysac et les autres qui les attendaient. Le chancelier annonce au duc qu'il a prit l'initiative d'organiser un grand banquet au palais. Premier conseil : Après avoir assisté à une messe donnée en son honneur dans la cathédrale de Soulans, Eudes prend part au premier conseil de son règne. - Résumé:
Après avoir assisté à une messe à la cathédrale de Soulans administrée par l'évêque de la ville Espien de Raysac en personne, Eudes, nouveau duc de Cahogne, participe au premier conseil de son règne. Sont réunis autour du duc, Espien de Raysac, Charles Daguerre, Charles d'Annequin, Mauger Tancarvelles, Cécil de Saint-Saëns, Paul de Saint-Saëns, Odilon le Chétif, Lanfranc de Picquy, Yvon d'Annequin et Hubert II de Vaudrincourt. Plusieurs sujets d'importances sont abordés lors de ce conseil. Tout d'abord le sacre du duc. Si Espien milite pour qu'il soit rapide et grandiose, certains au conseil pensent qu'il devrait être fait plus tard et à moindre coût. Finalement, le duc décide d'un sacre rapide et majestueux mais sans fioriture pour limiter son prix. Espien de Raysac ordonne l'envoie d'une missive à l'Archevêque pour organiser une entrevue avec le duc avant le sacre. Vient ensuite le sujet de la guerre du Vaujour. Le chancelier informe qu'une lettre destinée à Malestoit, le capitaine mercenaire au service du duché, a été interceptée. Dans celle-ci, le comte de Valais Robert Landebroc lui proposait de racheter les places fortes qu'il gardait au nom du duc pour 100 000 livres. Après discussion, Espien de Raysac propose d'envoyer une délégation composée de Rodrigue de Saint-Saëns et de Frère Jourdain pour visiter Malestoit à Raveaux. Le duc remet ainsi la poursuite de la guerre du Vaujour à plus tard, son sacre étant sa priorité. Puis, on aborde le sujet délicat de la succession du Porez. Le discret comte Hubert, interpellé par Eudes, donne une solution acceptable en proposant d'envoyer Blanche négocier avec Clotilde, alors que le duc émet l'idée d'envoyer une requête au Sénat impérial pour trancher le conflit. Cela fait, on aborde le sujet de la succession de la baronnie d'Aigues. La baronne avait désigné Hugues III pour héritier, mais sa mort avait remit la décision en cause. Désormais, Eudes doit retravailler pour obtenir l'héritage de ce territoire stratégique. Le duc décide de rentre visite à la baronne au plus vite, avant son sacre, et d'emmener avec lui son oncle, l'évêque de St-Vigor Jean de Cahogne. Avant de lever la séance, Espien de Raysac aborde un dernier point : la nomination d'un nouveau maître de la cavalerie. Charles d'Annequin propose naturellement son fils Pierre, puis son frère Louis, alors que Frère Paul émet l'idée de nommer Hubert, avant que Charles Daguerre ne suggère Richard Beaucoeur, ce qui réveille la colère de Mauger Tancarvelles. Frère Yvon propose Claude de Toussaint, ce qui oblige Espien de Raysac à aborder ce sujet : Toussaint est emprisonné à la Geolière depuis la trahison de la garde sigillaire qui complota contre la vie de Hugues III. Eudes décide alors de ne pas trancher et lève la séance pour rejoindre en secret son ami d'enfance dans sa prison. Là il y découvre un homme amaigris et presque fou, qui se défend d'avoir voulu attenté à la vie du duc. Eudes affirme qu'il ne peut revenir sur la condamnation du Parlement, mais il peut changer le lieu de détention de son ami. Toussaint sera alors transféré dans un château d'Argentière, comté apanagiste de son frère Lothaire, avec le prince Sanlar Aybak. A la sortie de la Geolière l'attend Espien de Raysac qui a été informé de la présence du duc de Cahogne. L'évêque défend Charles d'Annequin que le duc accuse d'un possible complot contre son neveu, puis défend la condamnation de Toussaint mais reconnaît que l'enfermer à la Geolière était peut être un peu sévère. Pour finir, il parle à Eudes de projet de mariage.
En fin de journée, Eudes convoque Mauger Tancarvelles suite à la lettre de Jacques Delphin qui réclame son éviction du conseil et la réédition de la charte de Soulans, ce que lui concède le duc. Eudes propose deux solutions à Mauger : être jugé devant le Parlement ou bien démissionner de son plein gré. Sa colère passait, Mauger accepte la seconde solution à la condition de nommer son fils Eustache à la connétablie et de lui faire épouser Jeanne, la sœur aînée du duc. Celui-ci accepte le marché et les deux hommes se donnent deux mois pour le réaliser. Dans le même temps, Eudes annonce à Mauger la volonté de nommer Richard Beaucoeur maître de la cavalerie, ce que Mauger accepte à la condition de ne pas le voir au conseil. Dialogue cloitré : Avant son sacre, Eudes rencontre le Primat des Franges-Orientales à Vendaume. Il y retrouve ensuite son oncle Jean, évêque de St-Vigor. - Résumé:
Eudes rend visite au Primat de Cahogne à Vendaume afin de discuter de son futur sacre. Il n'est accompagné que de sa garde housecarles, sans aucun conseillers, car cette visite est d'ordre privée. Adrien IX reçoit le duc dans le cloître de son magnifique palais, centre religieux de la Cahogne, pour discuter entre eux.
Adrien commence par faire part au duc ses inquiétudes concernant ce qui l'oppose à Thomas d'Estaing et à Dragomir Karius, ainsi que la réapparition des schismatiques et la colonisation trop violente de la Transgarde. L'archevêque se présente comme un médiateur et un gardien de la paix dans le duché, reprochant à Hugues III d'avoir épuisé les ressources du pays. Il est favorable à la rétrocession de la Transgarde à l'Estovie car le conflit autour de cette région gène les bonnes relations entre le duché et le royaume et empêche la bonne religion de se diffuser à l'Est car les Dremmens voient les Cahons comme des envahisseurs. Puis il demande à Eudes de faire un pas vers la Trémanche afin de pouvoir s'allier à lui contre les hérétiques schismatiques qui semblent être réapparus dans le Porez. Eudes se défend d'instiguer à la guerre mais refuse toutes concessions à la Trémanche ou à l'Estovie. Le Porez lui revient de droit et les cahons se sont battus pour la Transgarde, désormais ils y habitent. Dans un premier temps, le duc accepte une médiation de l'archevêque et dit être favorable à la négociation, mais devant l'insistance d'Adrien, le duc perd patience et affirme être le duc de Cahogne chargé de protégé les Cahons contre les attaques des païens, notamment de la Strelka que Dragomir semble tolérer. Le Primat lui reste calme et rappel à Eudes qu'il peut protéger la Cahogne autrement que par la violence. Pour illustrer ses propos le Primat emmène le duc sur la tombe de saint Sabin et lui raconte son histoire. Sabin fut le premier Archevêque de Cahogne et celui qui convertit les Cahon à la bonne religion. Pour cela il usa non pas de la force mais de la bonté, donnant l'exemple par l'humilité et la charité en suivant les préceptes du Tricéphal. C'est saint Sabin qui sacra le premier duc de Cahogne, Guillaume le Preux, car il savait que le pays avait besoin d'un pouvoir temporel fort pour assurer la paix. Adrien et Eudes sont les descendants de Sabin et Guillaume. Adrien ne pourra rien faire sans Eudes, et les deux doivent suivre l'exemple de leurs glorieux prédécesseurs pour réussir à convertir les Dremmens. L'histoire contée par Adrien fait son effet sur le duc qui retrouve son calme. Il accepte alors de discuter avec Dragomir. Avant de repartir, Adrien émet l'idée de faire de l'évêque Domice, frère de la baronne d'Aigues, le nouveau baron et de le faire prince-évêque.
Après sa rencontre avec le Primat de Cahogne, Eudes retrouve son oncle Jean, évêque de St-Vigor, non loin de Vendaume. Les retrouvailles sont chaleureuses. Autour d'un repas, Eudes aborde rapidement les rumeurs concernant les intrigues d'Espien de Raysac pour usurper l'évêché de Soulans à Jean. Jean explique à son neveu qu'Espien n'a rien usurpé, qu'il est devenu évêque de Soulans avec le consentement de Jean, du duc Hugues et du Primat Adrien. Jean était fatigué de la capitale et ne convenait plus à la politique menée par son frère le duc. Avec son accord Hugues décida de la remplacer par l'un de ses proches. Ils ont préféré de ne pas avouer les véritables raisons de ce changement, de peur de discréditer la famille ducale, et ont laissé les rumeurs sur Espien se propager. Jean explique à son neveu qu'il tient en haute estime Espien de Raysac, qui est selon lui un homme bon et compétent, d'une grande loyauté envers la couronne. Eudes est très surprit de l'amitié de son oncle pour son chancelier. Il se demande si son oncle est sincère où s'il est manipulé par la terrible araignée. Puis ils abordent le sujet de la baronnie d'Aigues. Eudes demande à son oncle s'il connaît bien son confrère l'évêque Domice, frère de la baronne. Il lui répond qu'il ne l'aime pas du tout, Domice est un être faible et plein de frustration qui se défoule sur le petit peuple pour se donner de l'importance. Après hésitation, Jean décide d'accompagner son neveu à Aigues pour y rencontrer la baronne. La baronne, le duc et le comte : A Aigues-en-Puy, Eudes rencontre la baronne Geneviève. Le hasard veut qu'un autre invité soit sur place, Claude de Salignac, bouteiller de Trémanche. Ensemble ils discutent de l'héritage de la baronnie d'Aigues et du comté de Porez. - Résumé:
Après être repassé pour une nuit à Soulans (nuit passée avec sa maîtresse Arda), Eudes prend la direction de Aigues-en-Puy en compagnie de son oncle Jean. Arrivé là-bas, l'accueil est peu chaleureux. Pire, un manoir porte les armoiries de Thomas d'Estaing, comte de Trémanche et grand rival du duc. Eudes craint alors que son ennemi soit présent lui aussi, rendant les négociations pour l'héritage de la baronne bien plus compliquées. Invité à rejoindre la salle de banquet du château d'Aigues, Eudes constate que Thomas n'est pas là mais qu'il est représenté par son bouteiller Claude de Salignac. Le duc s'assoit aux côtés de la baronne pour partager leur repas, mais l'ambiance est tendue du fait de la présence des hommes du comte de de Trémanche. La discussion commence par tourner autour de la croisade, des nouvelles de l'outremer et des exploits de Eudes pendant ses 5 années passées là-bas. Salignac avoue que son seigneur le comte de Trémanche réfléchie à prendre la croix une fois sa succession assurée par quelques enfants. Puis la baronne parle d'Etienne du Lac, moine schismatique qui semble avoir beaucoup d'influence sur la mère du duc. Alors que Domice et Jean reprochent aux schismatiques de vouloir diviser l'Eglise et ses fidèles, Salignac les défends et appel à la tolérance. La baronne met rapidement fin au débat et parle à Eudes de son père récemment décédé. L'amour sincère que semblait éprouver la baronne pour Hugues III la rend de suite plus amicale aux yeux de Eudes, qui ne la prenant jusque là que pour une vieille femme froide. La baronne finit par inviter Eudes et Salignac en privé pour aborder le sujet de sa succession. Elle commence par sortir une lettre portant le sceau de l'archevêque et émettant l'idée de faire de l'évêque Domice le futur baron d'Aigues. Mais la baronne connaît son frère, idiot et méchant, et balaye l'idée du Primat en jetant sa lettre dans l’âtre de la cheminée. Elle révèle alors son idée : qualifiant Thomas d'Estaing de bigot zélé trop soumis à l'Eglise et d'étourdi imprudent, et Eudes d'hypocrite calculateur qui feigne la pudeur et la gentillesse, elle refuse de laisser sa baronnie à l'un deux, mais désire créer une coseigneurie qui serait la propriété à la fois de la Trémanche et de la Cahogne, afin d'obliger le duc et le comte à s'allier. Eudes n'est pas contre, mais lie le sort de la baronnie à celui du comté de Porez que réclame Thomas pour son épouse. Salignac partage l'avis d'Eudes, mais regrette que le duc ait fait appel au Sénat Impérial pour régler le conflit l'opposant au comte. Il affirme que Thomas ne voit pas Eudes en ennemi et qu'au contraire il a beaucoup d'admiration et de respect pour l'ancien croisé. Salignac défend la succession du Porez dévolue à Clotilde. Les femmes ne devraient pas être écartées des successions (la Cahogne a déjà connu une duchesse) et Clotilde est légitime à succéder à son père, la loi de succession imposée à l'apanage étant illégal au regard des coutumes du pays. Salignac réclame des droits pour Clotilde : la pleine possession du Porez, l'hommage-lige de tous ses seigneurs dépendants, le contrôle sur toutes les forteresses et leurs garnisons, la liberté de choix pour les mariages de ses futurs enfants, la succession pour sa fille si elle n'avait pas d'héritier mâle et la liberté de choix pour son successeur si elle n'avait pas d'enfant du tout. En échange, Clotilde rendra hommage au duc. Eudes acceptent de reconnaître Clotilde, non pas par respect de la coutume mais par respect pour sa famille. Il exige le paiement du relief et que dans l'avenir que le Porez et la Trémanche soient séparés entre les enfants du couple. Ce dernier point est longuement discuté entre les deux hommes et Salignac perd patience, traitant Eudes de descendant d'usurpateurs. Après que le bouteiller eut reprit son calme, on parle mariage pour lier les Estaing aux ducs. Devant l'insistance du duc, Salignac lui fait comprendre qu'il n'est pas tout puissant et qu'il ne pourra imposer ses volontés à la Trémanche. Bien qu'il soit duc, Eudes n'est pas le plus puissant des princes de Cahogne, comme le montre ses difficultés face au Valais, aux païens de la Transgarde et même au peuple de Soulans. Les négociations aboutissent à un cul de sac et Salignac décide de quitter les débats, laissant Eudes seul avec sa tante. Celle-ci lui conseil alors d'accepter les conditions de la Trémanche et Eudes rattrape Salignac pour finalement accepter ce qu'il demandait. C'est une humiliation pour le duc, mais au moins la paix est assurée. Conseil de crise : Apprenant l'arrestation de Rodrigue de Saint-Saëns par Malestoit, Eudes revient à Soulans pour participer à un conseil de crise consacré à la situation dans le Vaujour. - Résumé:
Apprenant par une lettre d'Espien de Raysac l'échec de la mission de Rodrigue de Saint-Saëns auprès de Malestoit qui lui a valut un emprisonnement, Eudes rentre en hâte de Aigues-en-Puy. Un conseil est rapidement organisé, regroupant les habitués Espien de Raysac, Charles Daguerre et Charles d'Annequin, en plus de Cécil de Saint-Saëns, Frère Paul, Eustache et Mauger Tancarvelles, Odilon le Chétif, Lanfranc de Picquy et Hubert de Vaudrincourt. Eudes invita aussi son cousin Raymond d'Espeyrac, contre l'avis de son chancelier, et Richard Beaucoeur, bien qu'il avait promit à Mauger de ne jamais l'inviter au conseil. L'ambiance est tendue, Espien commence par s'excuser d'avoir proposé sire Rodrigue pour cette mission et prend sur lui son échec, tout comme Paul qui assume la maladresse de son frère. Eudes est en furie et demande de suite combien de troupe le duché dispose pour marcher sur le Vaujour. Charles d'Annequin et Mauger Tancarvelles, d'habitude rivaux, sont d'accord pour attaquer Malestoit et le punir de ses actes. Mais Eustache est contre, ce serait imprudent dans leur situation de se faire de Malestoit un ennemi. Eudes avec autorité calme les esprits qui commençaient à s'échauffer, d'Annequin se demande ce que Eustache fait au conseil et Mauger posant la même question pour Richard Beaucoeur. Le duc se range de l'avis de Eustache, mais redoute un bluffe de Malestoit et sa trahison. Il nomme son cousin Hubert porte-oriflamme d'intérim pour pallier à l'absence de Rodrigue, puis s'informe des possibilités monétaire du duché pour le recrutement de troupes. Annequin propose un plan radical : couper les rentes que le duché verse à Malestoit et pousser la ville de Raveaux où il réside à la révolte pour le faire fuir ; écraser la révolte, liquider le consulat de Raveaux, rattacher le Vaujour à la sénéchaussée de Vassy, déposer l'évêque local et fondre sur Landebroc à l'Ouest pour le capturer et mettre fin à la guerre. Eustache n'est pas d'accord avec ce plan et propose autre chose : provoquer une révolte serait dangereux, et tenter de capturer Landebroc inutile, ce dernier connaît trop bien la région pour s'y cacher. Il propose de déployer un réseau d'information dans le Vaujour pour savoir précisément ce que fait Landebroc, puis de transférer les troupes gardant la Transgarde vers le Valais et de reprendre Raveaux à Malestoit pour en faire une tête de pont. Il propose aussi le recrutement d'une armée de 12 000 hommes pour faire le dégât dans le Valais afin de provoquer Landebroc et de le faire sortir de son trou. Eudes se range de l'avis d'Eustache. A la fin de la séance, le duc décide d'envoyer Eustache en Transgarde et Beaucoeur dans les Landes pour recruter des hommes. Daguerre et Lanfranc sont chargés de trouver des fonds. Saint-Saëns doit établir un réseau d'espionnage dans le Valais. Frère Paul est chargé d'envoyer une lettre à Malestoit pour exiger la libération de Rodrigue et lui dire de se tenir prêt à attaquer le Valais. On se donne un mois, le temps que le duc soit sacré, pour commencer les opérations. Avant de lever la séance, Paul de Saint-Saëns veut aborder le sujet Claude de Toussaint. Seul Espien défend le duc, affirmant que celui-ci est libre de sa justice s'il veut déplacer un prisonnier ou commuer sa peine, alors que tous (notamment Daguerre et d'Annequin) redoutent la libération de Toussaint. Une fois la séance levée, Mauger Tancarvelles vient voir Eudes pour lui demander des explications au sujet de la présence de Beaucoeur au conseil. Eudes prétend l'avoir convoqué car il s'agissait d'une séance exceptionnelle du conseil, pas d'une réunion ordinaire. Il en profite pour saluer Eustache, ce qui plaît à son père. Le duc lie le mariage d'Eustache à la démission de Mauger. En attendant le sacre : En attendant d'être sacré à Vendaume, Eudes s'occupe d'affaires locales. - Résumé:
En attendant l'organisation de son sacre, Eudes reste à Soulans pour s'occuper des affaires courantes. Il en profite pour passer du temps avec Arda. Un jour, Frère Yvon et le chambellan Odilon le Chétif demandent une audience auprès du duc.
Ils font part à Eudes de leur crainte concernant le déclin du duché dont l'administration est gangrenée par la corruption. Le duc affirme l'avoir déjà remarqué, notamment après ses négociations avec Claude de Salignac, mais se demande en quoi il devrait faire confiance à Yvon et Odilon. Il leur demande d'enquêter sur Népotain, le médecin de la cour qui s'est occupé des derniers jours de Hugues III, afin de prouver leur loyauté.
Quelques jours plus tard, Eudes retrouve Espien de Raysac au Sanctuaire. Le chancelier désire discuter avec le duc de sa prétention au trône archiépiscopal. Malgré sa difficulté à cerner son chancelier, Eudes lui affirme son soutien. Espien énumère alors ses concurrents potentiels et les électeurs : l'idée serait d'obtenir le soutient de l'évêque d'Aigues et de celui de Vaucouleur. Le premier est pour le moment plutôt fidèle à la Trémanche, mais Eudes, qui l'a rencontré chez la baronne, pense pouvoir le retourner, notamment concernant les hérétiques, si la Trémanche semble plutôt tolérante, l'évêque est lui intraitable sur le sujet. Quant à l'évêque de Vaucouleur, Espien affirme qu'il pourrait se rallier au duc si celui-ci entretient de bonnes relations avec la république et l'Estovie, dont l'évêque est proche. Mais le chancelier craint que l'évêque ne brigue lui même la place d'archevêque. Reste l'élection à l'évêché de Vassy. Eudes propose la candidature de Frère Jourdain, le seul clerc de sa cour qu'il connaît bien, alors qu'Espien évoque le nom de son mentor, Valèri de Saint-Saëns. Ensuite, Espien aborde le sujet du mariage du duc. Il dit avoir prospecté dans l'empire et propose plusieurs noms : Louise de Haute-Julienne, Marie de Valais, Eléonor de Hohenhaussen ou encore Diane de Saint-Saëns ou Sébire Tancarvelles. Le duc évoque Isabelle Prado, la fille de l'Empereur veuve du roi de Tancardie depuis quelques temps, mais Espien craint un mariage stérile, la reine étant déjà âgée et n'a jamais réussi à donner d'enfant. Puis Espien demande si Eudes ne préférerait pas épouser Arda, révélant au duc qu'il connaît son secret. Eudes réagit mal, mais Espien affirme qu'il ne voulait pas le piéger mais le prévenir du danger, s'accoupler avec une infidèle pourrait ruiner sa réputation et même le mener à l'excommunication. Il demande à Eudes de la renier, mais le duc refuse et affirme même vouloir la présenter à la cour officiellement. Espien prévient le duc de ne jamais faire une telle chose, mais lui assure qu'en cas de problème, si jamais son secret était révélé, il le soutiendrait.
Par la suite, Eudes reçoit Daguerre et son collaborateur Lanfranc de Picquy dans son bureau afin de parler des revenus du duché dans l'optique de la campagne contre le Valais. Après discussion ils trouvent un accord, de Picquy accorde un emprunt contre la baisse du vinage, mais seulement après la guerre. On décide aussi d'un nouvel emprunt à la banque Derzi, puis une augmentation des gabelles.
Plus tard, Eudes reçoit la visite de son oncle Jean de retour de Rodiez, capitale de la Trémanche, avec les traités de la baronne d'Aigues à signer. Alors qu'ils discutent ils sont rejoint par Blanche et sa suite, dont Arda. En privée, le duc parle à sa sœur des projets de mariage pour leur aînée, qu'il envisage de lier à Eustache Brascourt. Blanche craint que Jeanne n'apprécie pas l'idée, et leur cousin Raymond non plus. Eudes décide d'organiser une chasse avec Raymond, Hubert, Odilon le Chétif, Pierre d'Annequin et Sébire Tancarvelles. Mais avant de partir Arda lui annonce qu'elle est de nouveau enceinte de lui. Eudes reçoit la nouvelle comme un choc, puis affirme à son amante qu'il la présentera à la cour avant la fin de l'année.
La chasse ravive les vieux souvenirs de Eudes. Profitant d'un pieux arrêt autour de la chapelle d'une sainte, Hubert demande à Eudes de le faire chevalier afin qu'il puisse gouverner son comté de Vaudrincourt jusque là sous la régence du duc. Eudes élude la question, mais promet à son cousin de l'adouber après la guerre du Vaujour, quand celui-ci aura prouvé sa valeur sur le champ de bataille. Après une courte discussion avec Sébire Tancarvelles, Eudes profite de se retrouver seul avec son cousin Raymond pour lui parler de Jeanne et du mariage qu'il envisage pour elle. Raymond y consent, mais peine à cacher sa colère à cette idée. Alors que la chasse se poursuit, Odilon le Chétif vient parler à Eudes de son enquête sur le médecin de la cour Népotain et ses relations avec la contrebande de vin entre la hanse et Lanfranc de Picquy. Il propose de piéger le médecin au chenil en organisant un traquenard. Eudes autorise Odilon à collaborer avec le Bureau Secret de Cécil de Saint-Saëns. La chasse se termine par la capture d'un cerf abattu par Sébire.
10 jours se passent où Eudes s'affairent à régler les préparatifs de son sacre. Puis il assiste à la représentation d'une pièce sur la chute de Oor, une vieille légende Mördwyms. Assis entre Jeanne et Blanche, sa sœur aînée en profite pour lui parler discrètement des ses inquiétudes autour des relations qu'entretient leur mère Constance avec un moine étrange qui serait potentiellement hérétique. Eudes dit être déjà au courant et qu'il va s'en occuper. Puis Jeanne reproche à Eudes de ne pas lui avoir parlé de ses projets de mariage, alors que Blanche et Raymond sont déjà au courant. Elle affirme vouloir remplir son devoir et accepte d'épouser Eustache Brascourt, mais part fâché sans que Eudes ne puisse la rattraper. A la fin de la pièce, Blanche propose à Eudes de rencontrer dame Ensellina, l'actrice principale de la troupe. Avant ça, Eudes retrouve sa mère pour discuter, notamment d'Etienne du Lac, son confesseur personnel. Constance dit à Eudes de se méfier de la baronne d'Aigues qui ne cherche qu'à saper la cohésion de leur famille, et propose à son fils de rencontrer le moine. Elle dit que si Eudes veut bannir Etienne, alors elle partira avec lui. Mais Eudes réplique en menaçant de faire du mal à Etienne et impose à sa mère de le renvoyer d'elle même. Mais Constance ne cède pas et parvient à faire promettre à Eudes de rencontrer Etienne : si le moine ne parvient pas à convaincre le duc de sa piété, alors il partira.
Quittant sa mère, Eudes retrouve sa sœur Blanche dans ses quartiers, bien entourée de toute la jeunesse de Cahoge. Blanche propose un duel de poésie opposant Guillaume Tancarvelles et Eudes. Après avoir clamé tout deux leurs vers, Ensellina décide d'accorder la victoire au duc. Plus tard, l'actrice rejoint Eudes dans sa chambre et ils passent la nuit ensemble... Le sacre : Eudes est sacré à Vendaume. Les festivités organisées après la cérémonie sont l'occasion de discuter avec de prestigieux invités des affaires qui tracassent la région. - Résumé:
Le 25 Cadembre 1299, Eudes II de Cahogne est sacré duc dans la cathédrale de Vendaume par l'archevêque Adrien IX, devant une foule de notable du pays et de souverains étrangers. Parmi eux, le duc de Haute-Julienne Louis-Philippe II, le comte de Roxemberg Alphonse IV de Hohenhaussen, accompagné de sa mère Isabeau d'Eschberg, et les ambassadeurs du roi d'Estovie, le voïvode Valadim Bojas et Istovan, évêque de Tretograd. Clotilde de Porez, comtesse et cousine du duc est aussi présente, accompagné du bouteiller de Trémanche Claude de Salignac qui représente son suzerain.
Le sacre est l'occasion de rencontrer et de discuter avec un tas d'invité. Eudes commence à aller voir les envoyés du roi d'Estovie. Les deux ambassadeurs en profitent pour présenter à Eudes la sœur du roi, Klaria-Maria, puis abordent le sujet de la Transgarde. Ils proposent une solution qui pourrait convenir à tous : que Eudes rétrocède la Transgarde, puis que son cousin Hubert épouse Klaria-Maria et devienne le beau-frère du roi. Ensuite, Hubert recevra en dot la Transgarde élevé au rang de marquisat, et prêtera allégeance au roi. Ainsi, la Transgarde reviendrait à l'Estovie tout en restant gouverné par un seigneur Cahon, qui plus est, le propre cousin du duc. Les Estoviens réclament d'autres concessions : la paix religieuse, l'interdiction des prédicateurs Cahons et que les prêches reviennent à des prêtres Estoviens, et la création d'un archevêché Dremmen indépendant de celui de Cahogne. Ils espèrent ainsi combattre pacifiquement la Strelka. Eudes est d'accord avec toutes ces propositions et proposent d'en reparler une autre fois.
Ensuite, le duc rejoint un groupe composé de son oncle Gonthier II d'Espeyrac, vicomte du Landéron, de son fils Raymond, le duc de Haute-Julienne Louis-Philippe II, et la régente de Roxemberg, Isabeau. Eudes constate que Raymond est toujours froid depuis la partie de chasse d'il y a quelques jours où il a annoncé les projets de mariage de sa sœur. Louis-Philippe présente sa fille Louise la Boiteuse, puis ils abordent ensemble la guerre du Vaujour et les histoires de géopolitique entre le Valais, le Landéron, le comté de Roxemberg, la Haute et la Basse-Julienne. Au cours de la discussion, Eudes apprend, non sans un certain plaisir cruel, que Raymond a été fiancé à Louise la Boiteuse. Eudes propose ensuite à la régente du Roxemberg que son fils épouse Alix, mais Isabeau retoque la proposition du duc en disant préférer attendre qu'Alphonse soit plus âgé. Prenant le duc à part, Isabeau sonde Eudes sur la succession à l'Empire. Elle pense qu'élire la fille de Cornelio-Duarte est impossible et propose de poser leur vote sur la candidature du comte Théodore von Baddelsax. Eudes répond qu'il n'y a pas vraiment réfléchi, il a d'autre préoccupation, ce que comprend Isabeau.
Après cette entrevu avec les seigneurs du Landéron et de Julienne, Odilon le Chétif vient s'enquérir de la bonne santé du duc, éprouvé par son sacre. Eudes prend connaissance des avancées du chambellan sur son enquête sur Népotain et Lanfranc de Picquy, puis demande à Odilon comment s'est passé les derniers moments de la vie de son père Hugues III. Odilon raconte que Hugues III était malade certes, mais que ses conseillers l'on laissé mourir exprès en engageant un médecin incompétent : Népotain. C'est Daguerre qui l'a recruté, exprès pour prendre les commandes de l'administration fiscale et s'enrichir personnellement. Odilon accuse Daguerre et de Picquy d'être les assassins indirects de Hugues III. Eudes confit ensuite à Odilon qu'il a ramené Arda de croisade et que son fils est le sien.
Eudes va ensuite à la rencontre de sa cousine Clotilde, comtesse du Porez et épouse du comte de Trémanche qui lui n'est pas présent. La discussion tourne rapidement autour du droit de relief que doit Clotilde à Eudes, et de la plainte au Sénat que le duché a déposé. Eudes affirme que cette plainte vient de ses conseillers et non de lui (ce qui est faux). Eudes accepte de recevoir un relief sur trois mois de revenus du comté, mais exige l'écuage pour sa guerre dans le Vaujour. Mais Clotilde répond qu'elle enverra ses chevaliers.
Après un intermède avec sa sœur Blanche, Eudes vient parler avec l'évêque de Beaucerre Domice d'Aigues et le patriarche métropolitaine de Vaucouleur Odilon Simon, accompagnés de Frère Jourdain, ancien précepteur du duc. Les 3 clercs étaient en train de discuter de la guerre du Vaujour et du voyage de Frère Jourdain à Raveaux. Puis Eudes demande à Odilon Simon comment il pourrait apprendre la langue des Estoviens. D'abord surprit que le duc s'intéresse aux Dremmens, il lui propose de lui envoyer un professeur. Il lui demande aussi s'il a des conseils concernant la querelle qui l'oppose au roi Dragomir à propos de la Transgarde et comment lier Cahon et Païens dans cette région. Le patriarche de Vaucouleur apprécie la volonté d'Eudes d'aller dans le sens des Estoviens et émet l'idée d'un évêché à deux tête, avec un évêque Cahon et un évêque Dremmen, mais pour cela il faudrait l'aval de l'Archevêque. Puis ils en viennent à parler des hérétiques schismatiques récemment apparus en Cahogne. Frère Jourdain affirme qu'il faudrait organiser des prédications pour les convertir, alors que Domice voudrait employer la force. Odilon Simon, plus mesuré, préconise l'organisation d'un Concile pour en débattre, mais l'actuel Archevêque refuse de le faire par peur d'initier une croisade. Le patriarche de Vaucouleur demande alors à Eudes ce qu'il pense des prétentions de son chancelier Espien de Raysac sur le trône de Vendaume, mais le duc ne sait encore trop en penser. Le duc des Ribauds : Accompagné de son chambellan, Eudes rencontre Rigaud Dents-Blanche, chef de la pègre de Soulans. Il rend ensuite visite à la Vipère, chef des contrebandiers puis termine au Chenil, célèbre bordel de la capitale où il rencontre la maquerelle Dame Margot. - Résumé:
Grâce à son chambellan Odilon le Chétif, Eudes est introduit à la "cour" de Rigaud Dents-Blanches, roi de la pègre de Soulans. Au Valet Noir, fief du maître des truands, ils assistent à un combat illégal organisé dans les sous-sols du lieu. Puis Rigaud reçoit Odilon et Eudes dans son bureau. Là ils discutent de l'affaire de contrebande de vin impliquant Népotain, son frère le Grand-Consul de la Hanse Impériale, et le marchand Lanfranc de Picquy aussi Régisseur ducal. Tous font affaire avec la Vipère, le chef des contrebandiers que Rigaud, son rival, aimerait voir tomber. Mais Odilon le défend et espère plutôt obtenir son témoignage. Ils parviennent à un accord où Rigaud sera augmenté pour sa protection du quartier de la Grenouillère. Alors que le duc était prêt à partir, Rigaud propose que lui ou l'un de ses housecarles ne rentre dans l'arène de combat. Eudes préfère envoyé son garde, Baldur, et on décide de parier sur l'issu du combat : si Rigaud gagne, alors sa taxe sera augmentée de moitié, mais s'il perd, alors elle ne sera augmentée que du quart. Le combat s'engage entre Baldur et Gunbatu, le champion Kichique. Si lors du premier round le Norge prend une rouste, il se réveille au second et parvient, contre tout attente, à mettre son adversaire au tapis, méritant bien la prime de 30 livres que lui avait promis son duc.
Après le Valet Noir, Odilon emmène Eudes vers l'Antre de la Vipère. Sur le chemin, Eudes se fait voler sa bourse par un jeune homme. Mais Odilon n'est pas inquiet : il sait où va ce voleur. Quelques minutes après, un homme aborde le duc et son chambellan. Il redonne sa bourse à Eudes et se présente : c'est lui qu'on appelle la Vipère. Il invite Odilon et Eudes dans son Antre et tout de suite le duc aborde le trafic de vin. La Vipère affirme que la contrebande apporte plus au duc qu'il ne croit perdre, en commerçant avec la Hanse, il assure son soutien au duché. Eudes réclame l'arrêt de la contrebande de vin, mais la Vipère lui assure qu'il y aura toujours de la contrebande aussi longtemps qu'il y aura des taxes, l'avantage que le duc possède aujourd'hui c'est qu'il sait qui contrôle la contrebande et qu'il peut en tirer avantage par un réseau diplomatique et de renseignements. Les arguments de la Vipère parviennent à convaincre le duc. Eudes demande quelles informations la Vipère pourrait lui apporter concernant le Valais. Il révèle au duc que le comte Robert Landebroc rassemble une armée, qu'il aurait fait assassiner sa belle-mère, Annemarie de Hohenhaussen, et qu'il s'apprêterait à faire de même avec sa demi-soeur Marie, enfermée dans un couvent des Sabines de la forêt de Pouillard. Il affirme aussi que la république de Vaucouleur financerait les mercenaires employés par Landebroc. Eudes est impressionné par ces informations et comprend l'utilité d'avoir un homme comme la Vipère à ses côtés. Il lui demande de faire chanter Lanfranc de Picquy, mais la Vipère refuse car c'est un client et qu'il en va de sa réputation. Toutefois, il révèle au duc que de Picquy utilise de faux documents portant le sceau ducal pour exempter ses marchandises des taxes ducales.
Sortit de l'Antre de la Vipère, Eudes et Odilon récapitulent. Il faut agir contre Lanfranc de Picquy, Népotain et même Charles d'Annequin, mais Odilon suggère de laisser Cécil de St-Saëns en dehors de tout, il est trop proche d'Espien de Raysac et on ne sait si on peut lui faire confiance. Odilon propose à Eudes de finir la nuit au Chenil, le bordel de Soulans dans lequel il a grandit. Il présente au duc celle qu'il appelle "maman", Dame Margot, la maquerelle. Odilon en profite pour aborder le cas Espien de Raysac. Il affirme que le chancelier est la source de la corruption dans le duché, mais qu'il pourrait être destitué car il s'est rendu coupable de simonie en vendant des biens de son évêché à sa propre famille. Pour le chambellan, si Espien devient archevêque se serait terrible pour le duché. Puis ils en viennent à parler de Charles d'Annequin. Eudes aimerait rouvrir l'affaire Toussaint concernant son ami d'enfance accusé d'avoir voulu assassiner le duc Hugues III. Interrompu par dame Margot, elle propose à Eudes de lui tirer les cartes pour lire son avenir. Elle tire trois carte : Guerre, Renard et Mort. Le conseil du 8 pentobre 1299 : Troisième conseil de Eudes. On y discute de la Transgarde, du Porez et de la guerre du Vaujour. - Résumé:
Le 8 Pentobre, un nouveau conseil se tient pour discuter des affaires du duché. Y sont conviés par le duc le chancelier Espien de Raysac, le connétable Charles d'Annequin et le surintendant Charles Daguerre, en plus de Mauger Tancarvelles et son fils Eustache, de Cecil de Saint-Saëns et de son frère Paul, de Hubert II de Vaudrincourt, du chambellan Odilon le Chétif et de Frère Jourdain. On y aborde trois sujets : la Transgarde, la succession du Porez et la guerre du Vaujour.
Pour la Transgarde, malgré l'hostilité d'Espien de Raysac, de Charles Daguerre et de Charles d'Annequin, qui estiment que le duc a toute la légitimité de posséder la Transgarde par l'octroi de l'Empereur en personne, Eudes décide de suivre la proposition des ambassadeurs de Dragomir Karius. Frère Jourdain et Paul de Saint-Saëns rejoignent l'avis du duc, voyant bien l'échec de la colonisation et le coût que cela représente pour le duché, mais on craint que les prédicateurs n'acceptent pas la paix religieuse désirée par le roi. On se demande s'il faudrait l'accord du Parlement, mais on conclu que la Transgarde ne fait pas parti du duché. Toutefois, Eudes souhaite consulter une assemblée de notables de la région afin d'obtenir l'avis des colons, même si les Porte-Croix devront y être conviés. Hubert II de Vaudrincourt, principal concerné par la proposition de Dragomir, pose une condition à l'accord : rencontrer la sœur du roi, Klaria-Marie, et qu'elle accepte de l'épouser. Concernant la Strelka, on décide de demander des garanties à Dragomir afin qu'il participe lui aussi à la répression de la secte.
Vint ensuite la question du Porez et le règlement du droit de relief. Si le duc réclame un an de revenu, la comtesse ne lui propose que trois mois. Charles Daguerre désire se montrer intransigeant mais le connétable craint une escalade aboutissant à un conflit armée. Espien propose d'imposer d'autres conditions contre le paiement d'un droit de relief allégé, comme un soutien au Concile pour l'élection d'un candidat du duc pour l'évêché de Vassy. Paul de Saint-Saëns lui pense qu'il faudrait accepter les conditions de la comtesse et profiter de son mariage avec le comte de Trémanche pour enfin mettre fin au querelle qui l'oppose au duc et s'en faire un allié. Eudes rappelle qu'il doit rester allié à la Trémanche s'il veut récupérer l'héritage de la baronne d'Aigues en co-seigneurie. Afin de faire pression sur Clotilde, on se demande si on ne pourrait pas se servir des rivalités du patriciat de St-Galant, sa capitale, ou de la présence des hérétiques schismatiques. On propose aussi de faire casser le mariage entre Clotilde et Thomas d'Estaing, ou de faire un blocus économique du duché.
Le duc passe ensuite à la question sur la guerre du Vaujour. Le maréchal Eustache énumère les troupes rassemblées. Puis on envisage de les mener d'abord sur Raveaux afin de rencontrer Malestoit. Eustache réclame une bataille rangée, mais le connétable d'Annequin se montre plus mesuré, l'objectif est de contrôler le Vaujour, non pas de conquérir le comté de Valais. Le duc préfère tempérer : s'assurer du Vaujour, puis ensuite saccager le Valais et faire le siège des places fortes afin de déstabiliser Landebroc et le forcer à abandonner son peuple et sa noblesse pour négocier avec les châtelains locaux.
Eudes termine en félicitant chacun pour leurs conseils. Puis on discute sur la régence de Soulans en l'absence du duc parti en campagne. Naturellement, Espien de Raysac se propose pour l'assurer, mais son désaccord avec le duc au sujet de la présence ou non de Jacques Delphin, prévôt de Soulans, à un potentiel conseil de régence force Eudes à l'écarter. Bien sûr c'était une manœuvre du duc pour se débarrasser du chancelier et nommer à sa place Cécil de Saint-Saëns. Pour finir, Eudes annonce à Frère Jourdain qu'il réintègre pleinement le conseil du duché.
Alors que tout le monde sort de la pièce, Eudes est interpellé par son chambellan Odilon le Chétif qui s'inquiète que la régence ait été donné à Cécil de Saint-Saëns. Les informations apportées par ce dernier concernant l'armée du comte de Valais ne correspond pas à celles apportées par la Vipère quelques jours plus tôt. Le chambellan estime que c'est étrange et qu'il faudrait se méfier du baron. Afin de s'assurer de la mort de Marie de Valais, demi-soeur du comte, Eudes décide d'envoyer en mission secrète quelques uns de ses housecarles personnels au prieuré indiqué par les espions de la Vipère. Odilon partit, c'est au tour de Mauger Tancarvelles de vouloir parler en privé au duc. Le délais de deux mois que le duc s'était accordé pour marier Eustache à sa sœur Jeanne et pour démettre le connétable étant arrivée à leurs termes, Mauger vient réclamer que le duc respecte ses engagements. Il est déçu que celui-ci n'est pas profité du conseil du jour pour annoncer ses décisions, mais comprends qu'en période de guerre mieux vaut rester unis et être patient. En retour de sa patience il propose qu'Eustache mène l'armée dans le Vaujour et qu'à la fin de la campagne un grand tournois soit organisé pour que son fils montre sa bravoure et courtise sa futur femme. Eudes consent à tout cela, puis Mauger aborde le sujet de la dot de Jeanne et celui de sa position comme héritier des Tancarvelles. Eudes est d'accord pour accorder une importante dot dans le Pays-Plat et de reconnaître Mauger officiellement comme l'héritier devant le Parlement. En échange, Mauger s'engage à se réconcilier avec son neveu Richard Beaucoeur et à lui donner un apanage. Le Palladium de Cahogne : Avant de partir à la guerre, Eudes s'en va récupérer l'oriflamme. - Résumé:
Après avoir mené la traditionnelle cérémonie de remise de l'oriflamme, Espien de Raysac en profite pour demander au duc des explications sur son refus de lui confier la régence et dit regretter la méfiance de son suzerain envers lui. Eudes lui avoue avoir du mal à le saisir et à savoir ce qu'il veut. Espien lui explique alors qu'il œuvre pour le bien commun, que s'il a parfois l'air d'agir contre le duc et les intérêts du duché, c'est faux, en vérité il a une vision sur le long terme et mène une politique du moindre mal. Il sait que faire la guerre au Vaujour va coûter la vie à des hommes, mais cela est nécessaire pour assurer à terme l'autorité ducale ; il sait aussi qu'un homme comme Charles Daguerre se sert de sa position pour s'enrichir personnellement, mais ses qualités rapportent plus au duché que ses défauts ne coûtent. Eudes lui répond que lui s'en remet à Dieu, puis dit à l'évêque qu'ils se reparleront à son retour.
Quittant le Paracléum, Eudes se dirige vers la foule de gens venu saluer le départ de l'armée. En passant devant lui, il rappelle à son cousin Hubert qu'il n'a pas oublié sa promesse de le faire chevalier sur le champ de bataille du Vaujour. Puis il salut ses sœurs et sa mère. Dame Ensellina en profite pour nouer un foulard au bras du duc afin de lui porter chance. Puis Eudes s'éclipse discrètement pour parler à Arda. Celle-ci se demande ce qu'elle va devenir si il meurt et le presse de reconnaître la fils Albert/Salim quand il rentrera.
Parti sur le chemin de la guerre, l'armée s'arrête et monte un camp. Eudes en profite pour lire et débattre avec son confesseur Frère Justin, un moine cramoisi nommé au service du duc un peu par défaut. Charles d'Annequin venant faire son rapport, Eudes saute sur l'occasion pour lui parler de son neveu Claude de Toussaint, ami d'enfance du duc emprisonné pour avoir voulu assassiner Hugues III. Annequin commence par éluder la question, il a déjà tout dit et rien de plus à ajouté. Mais le duc insiste, et le connétable répond qu'il n'en sait pas beaucoup plus mais que pour lui la trahison de son neveu est un grand déshonneur qu'il aimerait oublié. Il fait part de son inquiétude face aux conspirations à la cour, comme si quelqu'un cherchait à diviser. Il regrette aussi la décision du duc d'écarter Espien de Raysac de la régence. Eudes se défend en prétextant un test, en écartant l'évêque il espère ainsi que les ennemis du duché se révèle (c'est un mensonge). Il dit aussi à d'Annequin que Cécil de Saint-Saëns conspire contre lui, ce que le connétable prend très mal, déclarant vouloir défendre son honneur l'arme à la main s'il le faut. Eudes parvient à le calmer et à lui faire promettre de garder ces (fausses) révélations pour lui. Puis Odilon le Chétif sort de l'ombre. Le chambellan lui apporte des nouvelles concernant l'enquête sur Marie de Valais et sur la contrebande de Lanfranc de Picquy. Puis il discute de Charles d'Annequin et du triumvirat qui contrôle le duché. Odilon se montre méfiant et doute de la pertinence du duc à vouloir se rapprocher des Tancarvelles. Au sujet du connétable, Odilon finit par émettre l'idée de le faire "disparaître". D'abord horrifié par l'idée, le duc admet que l'on pourrait faire en sorte que d'Annequin tombe contre l'ennemi...
Armarius Messages : 1019 Date d'inscription : 07/07/2017
Sujet: Re: Intrigue principale : l'Héritage Sam 14 Jan - 11:48 La guerre du Vaujour, Raveaux : Eudes entre dans le Valais pour reprendre la guerre commencée par son père. Arrivée au château d'Annoisin, il apprend que son capitaine mercenaire Malestoit l'a trahit et a fuit vers le Nord. - Résumé:
L'armée ducale atteint le château d'Annoisin qui marque l'entrée dans le Vaujour. Le duc y apprend que Malestoit, le capitaine mercenaire à son service, a fuit vers le Nord. On ignore encore pourquoi, mais on imagine qu'il a trahit le duc pour se réfugier aux château de Claujacques. On décide d'envoyer un ambassadeur à Raveaux Charles d'Annequin pour sonder la ville. Le connétable y rencontre l'archidiacre de la ville qui lui fait savoir que Malestoit est parti mais que la ville compte résister au duc de Cahogne. Menant l'armée pour faire le siège de la ville, Eudes préfère négocier avec l'archidiacre. En échange de l'assurance de la neutralité de Raveaux, le duc décide d'épargner la ville et de s'en retourner à Annoisin.
Le lendemain, le duc reçoit un chevalier du Porez menant les troupes envoyées par la comtesse. Eudes tombe des nus lorsqu'il se rend compte que la centaine de paysans armés qu'il a devant lui est tout le renfort que lui a envoyé sa cousine. Le duc choisit d'en rire et invite ses officiers à faire de même. Le connétable est le seul à ne pas accompagner son suzerain, estimant qu'il s'agit là d'un grave affront de la comtesse du Porez. Eudes se reprend et avoue que d'Annequin a raison : c'est la dernière provocation de Clotilde, elle mérite d'être remise à sa place.
Au château d'Annoisin, on organise un nouveau conseil de guerre où le maréchal Eustache Brascourt et le connétable Charles d'Annequin se disputent encore sur la marche à suivre. Le premier espère toujours récupérer l'alliance de Malestoit, trompé par l'ennemi mais qui pourrait toujours être un atout de poids dans la guerre. A l'inverse, le second désire punir le mercenaire félon et en faire un exemple. Une nouvelle fois, le duc rejoint l'avis de son connétable. La nuit venue, dans les méandres du château, Eudes est abordé secrètement par François de Laudun, maître des oiseaux envoyés par Cécil de Saint-Saëns. C'est le second du bureau secret, le chef des espions ducaux. Il fait part au duc de son inquiétude sur la situation de son espionne auprès de Malestoit, Samara, qui n'a plus donné de nouvelle, et pense qu'elle a été vendue, mais pas par Rodrigue de Saint-Saëns. Laudun demande à Eudes qui il soupçonne d'être la taupe au sein de son entourage, mais pour le moment le duc n'en a aucune idée.
Sur le chemin vers Noyer-le-Grand, l'armée ducale rencontre un lieutenant de Malestoit et quelques mercenaires. "Croquant", comme il se fait surnommer, en désaccord avec son capitaine, est prêt à rendre les armes si le duc lui accorde avec ses hommes la vie sauve. Croquant estime que Malestoit s'est fait manipulé par des lettres envoyés par un certain "Goupil" qui lui auraient affirmé que Eudes arrivait avec une puissante armée pour le punir de ses écarts dans le Vaujour et la capture de Rodrigue de Saint-Saëns. Prit de panique, Malestoit a fuit vers le Nord pour rejoindre Rattier de Pene-Penac, emportant avec lui son précieux otage. Eudes accepte de laisser partir Croquant et ses hommes. La guerre du Vaujour, Noyer-le-Grand : Les troupes ducales arrivent à Noyer-le-Grand. On décide de diviser l'armée en deux : une moitié fera le siège de la ville sous les ordres d'Eustache Tancarvelles pendant que l'autre ira à la poursuite de Malestoit sous le commandement de Charles d'Annequin. Pendant ce temps Eudes reçoit la visite du légat de l'archevêque envoyé pour négocier la paix. - Résumé:
Les troupes ducales arrivent à Noyer-le-Grand qui ferme ses portes au duc. N'ayant aucune réponse du "Petit", lieutenant de Malestoit en charge de la défense de la ville, Eudes déploie son armée pour en faire le siège. Il propose de diviser celle-ci en deux : une moitié restera faire le siège de la ville pendant que l'autre ira vers Claujacques poursuivre Malestoit. Si Eustache est réticent à cette idée, Annequin se propose de mener l'armée vers le Nord pendant que son maréchal se charge de mener le siège. Mais le duc charge Richard Beaucoeur de diriger les troupes contre Malestoit, et à cette décision la noblesse de Cahogne se divise une nouvelle fois avec Charles d'Annequin d'un côté et Mauger Tancarvelles de l'autre. Devant son insistance, le duc finit par céder et autorisé le connétable à accompagner Beaucoeur dans le commandement de l'armée. Le connétable partit, Odilon le Chétif demande au duc s'il veut tenter quelque chose contre lui, mais Eudes réponds qu'il ne désire plus assassiner son grand officier mais compte toujours s'en débarrasser par d'autres moyens moins violents.
Puis arrive le légat envoyé par l'archevêque : l'abbé de l'ordre Cramoisi Valbert de Morgéac. Eudes l'accueille avec beaucoup de déférence, ce qui plaît au légat. Surtout, l'abbé a grandement apprécié que Eudes épargne Raveaux. Le légat est là pour assurer la paix en Cahogne comme le veut l'archevêque et cherche un compromit entre Robert Landebroc et Eudes de Cahogne. Le comte lui a assuré qu'il était prêt à dédommager le duc s'il quittait le Vaujour, mais Eudes réclame le remboursement de l'intégralité des 500 000 livres versés. Le légat appelle Eudes à quelques concession car jamais le Valais n'aura les capacités financière de rembourser la somme en totalité. Il lui affirme que l'archevêque n'oubliera pas ces concessions et que le duc sera récompensé à l'avenir. Eudes finit par consentir à une trêve entre lui et le comte et s'engage à ne pas entrer plus dans le Valais et à ne provoquer aucun combat avec les armées du comte jusqu'à l'hiver. L'abbé Valbert accepte. Mais avant de partir, il révèle au duc que Landebroc l'accuse d'avoir une relation avec une infidèle avec qui il aurait un enfant, ce que l'abbé ne croit pas, mais pour le disculper il se propose de mener l'enquête.
Après le départ du légat, Odilon le Chétif informe le duc que les housecarles envoyés enquêter sur Marie de Valais ont découvert qu'elle n'est pas morte mais s'est enfuie. Puis le duc fait part de ses inquiétudes sur les accusations du légat concernant Arda. Peu était au courant, qui a pu révéler ce secret ? Espien de Raysac ? Cécil de Saint-Saëns ? Clotilde de Porez qui l'aurait apprit de Blanche ? On décide de convoquer François de Laudun, le maître espion qui accompagne l'armée. Eudes le questionne à propos du mystérieux "Goupil" qui serait probablement une taupe bien informée au sein de l'administration ducale. Laudun n'a aucune idée de son identité, mais avec le duc imagine un stratagème pour le confondre : on ira dire à Espien de Raysac que Eudes a l'intention d'épouser Jeanne de Haute-Julienne ; à Charles Daguerre de prospecter pour un mariage avec Isabeau d'Eschberg, la régente du comté de Roxemberg ; à Charles d'Annequin on lui sous-entendra une relation entre le duc et Isabella Prado, la reine de Tancardie ; et pour finir, à Raymond d'Espeyrac que son cousin espère épouser Marie de Valais. Si le comte de Valais obtient l'une de ces informations sur le futur mariage du duc, c'est que l'un de ces quatre suspects est la taupe.
Les jours suivants sont consacrés à la préparation du siège de Noyer-le-Grand. Eudes reçoit une missive du connétable partit à la poursuite de Malestoit. Il informe son suzerain qu'il a rencontré le Haut-Sénéchal du Valais, Rattier de Pene-Penac, qui souhaiterait négocier avec le duc. Eudes décide de partir rejoindre son connétable. La guerre du Vaujour, Claujacques : Eudes rencontre Rattier de Pene-Penac, commandant de l'armée du comte de Valais. Contre toute attente, Rattier se rallie au duc. Grâce à lui, Eudes parvient à reprendre Claujacques et à capturer Malestoit. - Résumé:
Au milieu d'une ruine Mördwym cachée par la forêt, Eudes rencontre Rattier de Pene-Penac. Contre toute attente, le Haut-Sénéchal du Valais ploie le genou et prononce un serment de fidélité au duc pour le rallier. Pour prouver sa nouvelle loyauté, il livre Samara, une espionne du duc que Malestoit avait fait emprisonner. Dans le même temps, Eudes apprend que Rodrigue de Saint-Saëns a été offert au comte de Valais par le mercenaire.
Grâce à Pene-Penac qui révèle un passage dérobé de la forteresse, les troupes ducales parviennent à prendre de force la cour du château de Claujacques, mais Malestoit se retranche dans le donjon. La bataille est un massacre, les mercenaires sont totalement écrasés et un grand nombre est capturé. Afin de forcé Malestoit à sortir de son trou, Eudes décide de faire catapulter sur les murs du donjon quelques uns des prisonniers, ce qui horrifie Richard Beaucoeur et Robert de Lescure. Mais l'effet est immédiat et Eudes reçoit enfin une réponse de Malestoit par un courrier qui lui demande de respecter les coutumes chevaleresques, prétextant avoir été fait chevalier alors qu'il servait l'Empereur. Mais Eudes refuse de le considérer comme chevalier. Afin de déloger Malestoit, Rattier de Pene-Penac propose un plan : mener une troupe aux couleurs du Valais afin de faire croire au mercenaire que le comte vient à son secours, puis profiter de la ruse pour le capturer. Eudes accepte et en attendant se replie sur Noyer-le-Grand que le maréchal Eustache a entre temps conquis. Il y retrouve Hubert de Vaudrincourt qui avait été nommé châtelain de la ville, l'héritier du Landéron, Raymond d'Espeyrac et le baron Guillaume IX des Murets venu honorer l'appel à l'ost avec ses troupes. A l'arrivée du duc, on organise un banquet dans l'hôtel de ville où Eudes reçoit quelques notables, dont Claude de Guizet qui vient payer l'écuage dû par son neveu le jeune Jean V.
La nuit venue, le duc reçoit la visite surprise de son chancelier Espien de Raysac. L'évêque fit le chemin jusqu'à Noyer-le-Grand dans l'anonymat afin de parler au duc loin des protocoles de la cour. Il fait part de sa crainte : depuis son retour Eudes ne semble suivre aucun de ses conseils. Pire, son entêtement a vouloir garder Arda auprès de lui pourrait lui valoir une excommunication qui mettra à terre toute la diplomatie du duché : finit l'héritage de la baronnie d'Aigues, la négociation avec le roi d'Estovie, les potentiels mariages avec la haute noblesse de l'Empire. Surtout, il pourrait rallumer les braises de la guerre civile... Après une discussion houleuse, Eudes finit par accepter de faire d'Arda une sœur Sabine où Espien jure de la protéger. Quant à son fils, il grandira dans la chapelle ducale et entrera dans les ordres lorsqu'il en aura l'âge, mais jamais il ne devra connaître l'identité de son père. Rassuré, Espien annonce qu'il révélera tout au légat mais dans un sens qui sera favorable au duc. Cela réglé, ils viennent à parler de l'élection à l'évêché de Vassy et du conflit qui divise la famille Tancarvelles, puis Eudes fait part à son chancelier de son idée de créer un ordre de chevalerie.
Espien repartit à Soulans, Eudes reçoit une lettre de Rattier de Pene-Penac lui annonçant la capture de Malestoit. Le duc lui ordonne de ramener son prisonnier à Noyer-le-Grand et là Eudes rencontre enfin le capitaine mercenaire félon, fortement diminué par une blessure au flanc. Le duc fait enfermé Malestoit dans une pièce pour l'interroger et lui demande les raisons de sa trahison. Le capitaine estime plutôt avoir été trahit par le duc : il a envoyé un assassin contre lui (Rodrigue de Saint-Saëns) et a levé une armée pour le combattre. Mais après des éclaircissements du duc, Malestoit comprend qu'il s'est fait manipulé par le Goupil... puis il justifie ses exactions dans le Vaujour par la tâche difficile qu'il devait remplir, s'il a fait tout ça c'est pour maintenir l'ordre sur une population rebelle.
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